Le Sénégal bénéficie de la confiance renouvelée de la Banque africaine de développement (BAD). Pour la période 2021‑2025, l’institution panafricaine de développement accompagnera le pays dans le renforcement de ses infrastructures de transport et son intégration régionale.
Le lundi 19 avril, la BAD a rendu public son document de stratégie pays (DSP 2021-2025) pour le Sénégal. Selon le plan quinquennal, l’institution financière prévoit de réhabiliter 500 kilomètres de routes revêtues et de construire 100 kilomètres de routes revêtues, ainsi que des aménagements sociaux économiques connexes.
« Les interventions de la Banque permettront d’améliorer l’accès et la qualité des services de transport : pour les routes revêtues, de 82% en indice « bon/moyen » en 2019 à 85% en 2025, et pour les routes non revêtues, en « bon/moyen » de 55% à 60% sur la période », indique la BAD.
Très impliquée dans le soutien aux infrastructures de transports, la Banque contribue déjà au financement de la construction du pont de Rosso (entre le Sénégal et la Mauritanie) – qui doit permettre de réduire à deux minutes la traversée du fleuve – et de la route Farim – Tanaff (Sénégal-Guinée Bissau) qui améliorera l’indice de performance logistique de 2,32 en 2019 à 2,60 en 2025.
« Ces différents ouvrages contribueront au renforcement des infrastructures d’intégration régionale afin de dynamiser les échanges avec les principaux partenaires. Elles permettront surtout d’assurer une meilleure connexion entre le Sénégal et ses voisins, notamment la Gambie, la Mauritanie et le Mali, mais aussi le développement des activités de transport le long des corridors transafricains Tanger – Lagos et Alger – Dakar d’une part, et entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne d’autre part », affirme la Banque.
In fine, le Sénégal devrait être mieux préparé pour la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) afin d’exploiter pleinement son potentiel de commerce intrarégional.