SantéHôpital Maguette Lô de Linguère : les populations déplorent la cherté des services médicaux, réclament le départ du directeur et l’audit de sa gestion
Les populations de Linguère réunies autour du «Collectif Taxawu Djolof» ont manifesté leur colère, à travers un mémorandum dont ‘’SourceA’’ détient copie, pour dénoncer la gestion qu’elles qualifient de nébuleuse du Directeur de l’hôpital.
Le collectif rappelle qu’une marche a été organisée le dimanche 11 avril 2021. Laquelle, dit-il, s’inscrit dans un contexte de conjoncture sociale très difficile accentuée par la pandémie de la Covid-19. «Eu égard à ces difficultés sans précédent, la population du Djolof est très affectée surtout dans le domaine sanitaire», indique le document.
Cependant pour atténuer la souffrance de leurs parents démunis et permettre à chaque citoyen de se soigner à moindre coût, les membres du collectif ont exposé une série de doléances. Parmi lesquelles, le «départ immédiat du directeur de l’hôpital et l’audit de sa gestion, le renouvellement du conseil d’administration dont le mandat a expiré, l’arrêt de la vente des draps, l’achat d’une machine à laver, le renforcement du matériel au niveau du bloc opératoire».
Mais ce n’est pas tout, car le ‘’Collectif Taxawu Djolof’’ réclame aussi la «baisse des tarifications, la prise en charge de l’imputation budgétaire 24/24, la prise en charge globale du plan Sésame et de la Césarienne, l’érection de l’hôpital Maguette Lô au rang de niveau 2».
Le collectif exige aussi «la mise à la disposition de robinets aux accompagnants des malades, l’arrêt du recrutement abusif, la hausse du salaire de certains agents sous-payés». Il a demandé également à ce qu’on revoie «les régimes indemnitaires de certains agents jugés trop élevés».
Toutefois, Momar Thiam et Cie ne comptent pas reculer d’un iota. Ils ont décidé de poursuivre le combat tant que leurs revendications ne sont pas prises en compte par les autorités concernées.
«Ce collectif compte marcher mensuellement tant qu’il n’obtiendra pas gain de cause car il est inadmissible que la population continue de supporter cette politique austère du directeur qui impacte sur la santé de la population. Le collectif mènera dans l’avenir d’autres luttes si le besoin se fait sentir et pour l’intérêt du Djolof», ont-ils laissé entendre.