De longues files d’attente, des nerfs à vif, un tapage diurne de Klaxons, c’est un spectacle anarchique qui est né de la grève des chauffeurs de transport d’hydrocarbures, qui dure depuis mercredi dernier.
Apres l’annonce d’une levée du mot d’ordre vendredi soir, par le secrétaire général du CNTS/FC, Cheikh Diop, une bonne partie des chauffeurs ont décidé de maintenir leur grève. Ils désavouent totalement le responsable syndical et menacent de prolonger leur mouvement d’humeur sur plusieurs jours, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Aussi, ils réclament la libération de 20 de leurs camarades arrêtés.
Cette situation a provoqué à Dakar, une pénurie de carburant sans précédent. Dans les différentes stations services de la capitale, il fallait s’armer de patience, mais surtout de beaucoup d’oseille pour avoir de quoi rouler. Certains sont allés jusqu’à vendre le litre d’essence à 3000 Fcfa.