Dans tout le Sénégal, il n’existe que 25 centres de dialyses. Des insuffisants rénaux ce fait. Conséquence, le nombre de patients sur la liste d’attente qui s’allonge commence à inquiéter.
L’Association Sénégalaise des Hémodialysés et Insuffisants Rénaux (Ashir) sonne l’alerte et réclame une multiplication des centres de dialyse et plus de personnel qualifié. “Autour de la dialyse, ce n’est pas le fait de venir s’installer sur la machine. Mais aude-là, il y a le transport, les radios à faire, les analyses… Tout ça, c’est un coût très onéreux que les patients ne peuvent supporter. L’insuffisance rénale, au Sénégal, est prise en charge certes par l’Etat. Mais encore l’Etat a besoin des associations fortes qui travaillent parallèlement avec lui“, a déclaré sur Rfm, Doudou Sarr.
Liste d’attente
Selon le président de l’Ashir, beaucoup restent à faire puisque dans tous les centres de dialyse qui existent au Sénégal, les listes d’attentes sont exponentielles. Et de déplorer également l’existence des insuffisants rénaux tandis qu’il n’y a pas de prise en charge suffisant. “Les centres existent mais malheureusement le personnel aussi fait défaut.Ce qui signifie qu’il faudra nécessairement une formation et surtout à la néphrologie. On compte au bout des doigt une cinquantaine de néphrologues au Sénégal. Ca ne peut pas aussi régler le problème. On avait dit 23 à 25; 23 sont ouverts, on a la prévalence 4,9 %. Ce dont, pour une valeur à peu près de 10 millions nous revient en rescousse puisque rien que le P.O que vous devez prendre mensuellement au moins, coûte à peu près 45.000 francs sans pour autant parler des autres médicaments“, a-t-il conclu.