Ces dernières semaines, les confréries ont joué un rôle clé dans l’apaisement du pays, rappelant une fois de plus leur rôle d’acteurs politiques incontournables.
Touba n’a jamais été une ville comme les autres. Les évènements, pourtant inédits, de ces dernières semaines l’ont une nouvelle fois démontré. Quand début mars, à la suite de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko accusé de viols, Dakar, Thiès, Saint-Louis ou Ziguinchor se soulèvent, la deuxième plus grande agglomération du pays, située à 200 km à l’est de la capitale, reste étonnamment calme. Berceau du mouridisme, la confrérie d’obédience soufi créée en 1883 par Cheikh Ahmadou Bamba, Touba a respecté à la lettre les consignes de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, l’actuel khalife général. Aucune manifestation n’est venue troubler la sérénité de la ville sainte.... suite de l'article sur Jeune Afrique