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Sénégal: 64% des agriculteurs accèdent aux informations climatiques (enquête)
Publié le vendredi 26 mars 2021  |  Agence de Presse Africaine
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© aDakar.com par LM
Le président Macky Sall visite des exploitations agricoles à Fatick et Kaffrine
Kaffrine, le 21 septembre 2020 - Le président de la République Macky Sall visite des exploitations agricoles dans les régions de Fatick et de Kaffrine dans le cadre de sa tournée économique.
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La quasi-totalité des producteurs sénégalais sont satisfaits de la qualité des informations climatiques (IC).

Au niveau national, le taux d’accès aux informations climatiques est de 64%, selon une enquête sur la mise à l’échelle de la technologie météorologique menée par Mlouma, une structure dédiée à la création et à la mise en œuvre de solutions digitales appliquées au secteur agricole sénégalais.

« Plus de 75% des producteurs partagent les IC reçues avec d’autres personnes. Les producteurs de Ziguinchor (sud) sont ceux qui partagent le plus les IC avec d’autres personnes. Les membres de la famille, le voisinage et les amis sont les personnes avec lesquelles les producteurs partagent. La majorité des producteurs (85 %) ont pris une décision dans le processus de production avec les IC reçues », révèle l’enquête dont APA a obtenu une copie.

Cependant, 38% des producteurs sont confrontés à des difficultés dans l’utilisation des IC dans le système de production.

Sur les 23.050 producteurs interrogés, 55% affirment que l’arachide est la culture la plus concernée par les décisions prises en rapport avec les informations climatiques reçues.

Les régions de Thiès (ouest) et de Sédhiou (sud) ont les taux d’accès aux IC les plus élevés.

Les canaux de réception préférés par les producteurs pour accéder aux informations climatiques sont l’alerte vocale et le sms.

L’alerte vocal reste le canal préféré des producteurs n’ayant pas fréquenté l’école française mais son principal inconvénient selon les producteurs est qu’on n’a pas la possibilité de sauvegarder le message pour l’exploiter ultérieurement contrairement aux sms.

Une analyse selon les régions montre que le sms est privilégié par les producteurs du sud et de l’est (Tamba, Ziguinchor et Sédhiou) alors que l’alerte vocale reste la préférence de ceux du bassin arachidier (Kaffrine, Kaolack et Fatick).

L’enquête recommande, entre autres, de former les producteurs sur l’intégration de l’information climatique dans le système de production.

TE/APA
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