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Banlieue de Dakar : un policier se fait fracturer le bras, son arme de service volée
Publié le vendredi 19 mars 2021  |  pressafrik.com
Corruption:
© Autre presse par DR
Corruption: Le policier mis en cause dans l`affaire de la vidéo a été arrêté
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Un agent de la brigade de recherche (Br) de Pikine, dans la banlieue de Dakar a eu le bras fracturé, lors de l’interpellation samedi dernier, d'un redoutable gang d’agresseurs du surnommée « Akon ». Son arme de service a été aussi volée, selon Les Echos.

Tout a commencé par une discrète patrouille pédestre dans les quartiers de la localité de Pikine par les éléments de la brigade de recherche du commissariat qui ayant laissé leur fourgonnette dans un coin repère soudain une voiture stationner dans la pénombre. Ayant des soupçons concernant la voiture, les policiers se dirigent vers elle. Braquant leurs lampes torches sur le véhicule, ils réussissent à identifier son occupant, « Akon », un redoutable agresseur recherché depuis quelque temps.

Ne voulant pas se faire arrêter, « Akon », a sommé à son acolyte de démarrer la voiture pour échapper à la police. Un des agents de la police comprenant ce qu’il s’apprêtait à faire s’est agrippé au volant de la voiture des bandits. Il s'est alors fait traîner sur le goudron sur une distance de quelques mètres et se fera projeter brusquement dans le décor par la voiture.

Il s’est retrouvé avec des blessures corporelles et une fracture au niveau du bras. Quant au véhicule des malfaiteurs, il heurte un objet et s’arrête brusquement à quelques mètres du policier blessé, ce qui permet aux autres policiers de pouvoirs ainsi extirpés « Akon », et son acolyte de la voiture.

Le dénommé « Akon », a profité de la situation pour ramasser l’arme du policier blessé et disparaître dans la nature. Deux autres agresseurs ont été arrêtés et amenés au commissariat ainsi que leur voiture.

Quand l’agent blessé, a été admis à l’hôpital il y a aperçu un des brigands venus faire soigner ses blessures le lendemain (dimanche) dans le centre hospitalier. Prévenant ses coéquipiers, l’agresseur est arrêté et conduit au commissariat pour une interrogation pendant laquelle les policiers ont tenté de découvrir le lieu où se trouve l’arme volée du policier blessé, mais en vain.

Trois (3) des bandits interpellés, le "cerveau" qui se fait surnommer « Akon », et qui a volé l'arme à feu du policier est activement recherché.
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