Ousmane Sonko tend la main à Khalifa Sall “pour une collaboration la plus large possible à tous points de vue“

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Publié le mercredi 17 mars 2021 | aDakar.com

© aDakar.com par LB
Ousmane Sonko reçu par Khalifa Sall
Dakar, le 16 mars 2021 - Plus d`une semaine après son placement sous contrôle judiciaire, Ousmane Sonko a rendu visite à Khalifa Sall, au siège de son mouvement Taxawu Sénégal“.

Le président de “Pastef, les patriotes“ Ousmane Sonko a rendu visite à l’ancien député-maire de Dakar Khalifa Sall.

Dix jours après sa mise en liberté sous contrôle judiciaire, Ousmane Sonko a été reçu au siège du mouvement politique de l’ancien ministre socialiste, actuel leader de “Taxawu Sénégal“. Après un entretien à huis-clos, les deux acteurs politiques ont prononcé, à tour de rôle, une déclaration à la presse. L’occasion a été saisie par Ousmane Sonko pour exprimer ses remerciements à l’ancien maire de Dakar et lui tendre également la main.

"Nous réitérons notre ouverture et notre main tendue à nos amis de Taxawu senegaal, à notre grand frère Khalifa Sall, pour une collaboration la plus large possible à tous points de vue pour partager une vision, des axes programmatiques mais aller ensemble vers ce qui devra changer définitivement ce pays qui ne sera pas changé par un homme, un groupuscule. Il faut que toutes les forces saines de ce pays se retrouvent autour de l’essentiel. Nous pouvons valablement penser que “Taxawu senegaal“ en fait partie", a notamment plaidé Ousmane Sonko.

Pour Ousmane Sonko, les évènements violents des derniers jours est un signal puissant lancé par le peuple aux acteurs politiques. "Le Peuple a adressé un message à la classe politique : certaines pratiques ne peuvent plus être tolérées. Et dans ce combat, le Peuple est plus prêt que sa classe politique, qui est, j’allais dire, largué", soutient Khalifa Sall.

Cette invite n’est, semble-t-il, pas tombée dans l’oreille d’un sourd. L’ancien député-maire de Dakar invite par ailleurs l’opposition à tirer les leçons des échecs lors des législatives de 2017. "Il ne faut pas répéter l’erreur de 2017 où l’opposition est partie aux Législatives en ordre dispersé et n’a récolté que peu de députés. Il faut tirer les leçons de 2017. Si nous n’avions pas commis cette erreur, nous n’en serions pas là aujourd’hui", a déclaré Khalifa Sall.

Makhtar C.

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