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Morts et blessés des manifestations au Sénégal : Human Rights Watch somme l’Etat d’ouvrir une enquête et de libérer les «détenus politiques»
Publié le lundi 15 mars 2021  |  lactuacho.com
Manifestations
© aDakar.com par DR
Manifestations à Dakar pour la démocratie et les libertés
Dakar, le 5 mars 2021 - Des Sénégalais ont manifesté violemment, ce vendredi à Dakar, pour le respect de la démocratie et des libertés. Les manifestants ont affronté les forces de l`ordre dans plusieurs rues de Dakar.
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La situation politique tendue au Sénégal avec les dernières manifestations sanglantes, préoccupe les institutions internationales. Et l’Ong britannique qui brise le silence et réclame justice dans ces émeutes ayant causé 11 morts et des centaines de blessés.

Elle estime que des enquêtes sur «les décès et les blessures de manifestants devraient être ouvertes». Les autorités sénégalaises devraient veiller immédiatement à ce qu’une enquête indépendante et minutieuse soit ouverte sur les décès signalés d’au moins 10 personnes et sur les blessures de centaines d’autres lors des manifestations qui se sont déroulées dans le pays depuis le 3 mars 2021, a déclaré Human Rights Watch.

Sur ce même registre, dit-elle, «le gouvernement devrait libérer les personnes détenues en raison de leurs convictions politiques ou de leur participation à des activités pacifiques».

Selon la note de l’institution internationale de défense des droits humains partagée par 24 heures «des manifestations ont éclaté dans tout le Sénégal après l’arrestation le 3 mars d’un éminent leader de l’opposition, Ousmane Sonko, dirigeant du parti politique Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dans la capitale, Dakar.

D’après les entretiens menés par Human Rights Watch avec huit activistes, manifestants et journalistes, et d’après les reportages des médias et les rapports de groupes nationaux et internationaux de défense des droits humains, les forces de sécurité ont lancé des gaz lacrymogènes, ont, dans certains, cas tiré à balles réelles pour disperser les manifestants et ont arrêté au moins 100 personnes.

De nombreux manifestants ont répondu par des jets de pierres sur les forces de sécurité, par des pillages et en brûlant des pneus, des voitures et d’autres biens. Mais il a été rapporté que d’autres ont manifesté pacifiquement. «Alors que le Sénégal traverse sa pire période de troubles depuis des années et que d’autres manifestations sont prévues, les autorités devraient veiller à ce que les forces de sécurité respectent la loi», a déclaré Ida Sawyer, directrice adjointe de la division Afrique chez Human Rights Watch.

«Les décès récents de manifestants ainsi que les blessures devraient faire l’objet d’enquêtes crédibles, et les membres des forces de sécurité ayant fait un usage illégal ou excessif de la force devraient être traduits en justice», conclu l’Ong.
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