La décision du leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, de répondre au juge du 8e Cabinet ce mercredi, dans l’affaire de viols et menaces de mort dont il est accusé par Adji Sarr, employée d’un salon de massage, fait la Une des quotidiens sénégalais reçus à APA.
« Affaire Sweet Beauté-Ousmane Sonko, face au juge ! », s’exclame Sud Quotidien.
Le journal écrit que la confrontation entre Sonkoïstes et forces de l’ordre, tant redoutée par la grande majorité des Sénégalais, suite au refus d’Ousmane Sonko de déférer à la convocation de la justice, pourrait ne pas avoir lieu.
« Pour cause, note Sud Quotidien, le leader du parti Pastef/Les Patriotes qui est sous le coup d’une plainte, a décidé de répondre au juge d’instruction du 8e Cabinet, Mamadou Seck. Un juge qui a convoqué le député ce jour, mercredi, pour audition ».
« Sur les conseils de son marabout, de ses avocats et de la Société civile-Sonko se plie à l’instruction », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le concerné affirme : « J’irai répondre même si je ne crois pas à la justice ».
De l’avis de nos confrères, M. Sonko évite ainsi le syndrome Khadim Bousso, mort alors qu’il s’opposait aux forces de l’ordre venues l’arrêter à son domicile en 2003.
En attendant, Le Quotidien informe que l’opposition saisit le Conseil constitutionnel sur la levée de l’immunité parlementaire du député, le 26 février dernier.
« Le leader de Pastef va déférer à la convocation du juge-Ousmane Sonko justifie sa volte-face », renchérit Vox Populi, soulignant qu’il dit avoir été convaincu par des leaders religieux et de la Société civile, ses avocats, sa famille et son parti.
A propos de l’audition d’Ousmane Sonko par le juge, L’Observateur s’exclame : « Mars fatidique ! »
« Tribunal de Dakar-Un mercredi de tensions. Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye face au juge du 8e Cabinet à 9 et 10 h ; le transporteur interrogé hier », renseigne Libération.
L’As fait les « comptes et mécomptes d’une année covidée » et se focalise sur la stratégie de lutte, les statistiques, les vaccins et défis.
« Un an après le premier cas de coronavirus-Les chiffres d’une gestion maîtrisée de la pandémie. Plus de 7 milliards de Fcfa dépensés en médicaments et produits de prise en charge. Une prévalence de 28% d’anticorps dans la population.309.721 tests réalisés par l’Institut Pasteur.14.789 malades évacués par le Samu.1453 agents de santé touchés, dont 2 décès », détaille Le Soleil en première page.
Dans Walf Quotidien, Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) affirme : « Depuis trois semaines, nous commençons à avoir une descente de notre courbe épidémiologique ».