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Dr Momar Thiam sur l’affaire Ousmane Sonko: «Des personnes sont capables d’aller commettre des faits pour faire plaisir au prince»
Publié le lundi 1 mars 2021  |  Sud Quotidien
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© Autre presse par DR
Point de presse d`Ousmane Sonko
Dakar, le 25 février 2021 - Ousmane Sonko a animé, jeudi, à Dakar, un point de presse au cours duquel il a abordé la procédure de levée de l`immunité parlementaire contre lui.
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Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 28 février, Momar Thiam sans être formel a dit ne pas écarter la thèse du complot dans l’affaire « Sweet beauté » impliquant le leader de Pastef, Ousmane Sonko. En effet, estimant que des personnes sont capables d’aller commettre des faits pour faire plaisir au prince, le Conseiller en communication et directeur général de l’Ecole des hautes études en information et en communication.

Docteur en communication politique, Momar Thiam n’écarte pas la thèse du complot dans l’affaire « Sweet beauté » impliquant le leader de Pastef, Ousmane Sonko. Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 28 février, Momar Thiam par ailleurs, Conseiller en communication et directeur général de l’Ecole des hautes études en information et en communication (Heic Dakar) sans toutefois être formel a indiqué que des gens proches du pouvoir sont capables de commettre ce genre de forfait rien que faire plaisir au président. « J’ai été dans l’antre du pouvoir. Je sais que quelquefois, des personnes sont capables d’aller commettre des faits pour faire plaisir au prince », a souligné le spécialiste de la communication politique qui s’est également prononcé sur le refus de répondre à toute convocation du juge du 8e cabinet dans le cadre de cette affaire.

Et c’est pour souligner que « Ousmane Sonko est un animal blessé. Et quand un animal est blessé, il sort ses griffes si toutefois il en a. Aujourd’hui qu’est-ce qu’il a comme arme? Il a les médias. Il a aussi ses partisans qui sont malheureusement diminués par la puissance publique (avec des arrestations tous azimuts). Et ensuite, il a l’opinion nationale et internationale, raison pour laquelle il a parlé de son état de santé pour dire qu’il n’a pas de maladie. C’est quelque part devenu un leitmotiv aussi pour alerter. Donc, il met la responsabilité du côté du président Macky Sall ».

Poursuivant son propos, Dr Momar Thiam a ainsi tenu à mettre en garde les autorités et les éléments des forces de défense et de sécurité qui seront impliquées dans son arrestation au cas où cette hypothèse se poserait de tout faire pour éviter à tout prix une effusion de sang dans cette affaire. «Les forces publiques devront faire très attention si toutefois il y a l’hypothèse d’aller le chercher. Imaginons, et j’espère que cela n’arrivera jamais, qu’on aille le chercher et qu’il y a effusion de sang. Les Sénégalais n’ont jamais voulu de cela. C’est-à-dire, si hier on considérait qu’il devait répondre à la gendarmerie pour répondre des faits qui lui sont reprochés, on oubliera cela. Cela ne sera plus d’actualité. Ce qui sera d’actualité, c’est qu’il y a mort d’homme, effusion de sang pour aller chercher quelqu’un», explique le spécialiste en communication politique avant d’insister. « Une faute qui émane de la puissance publique, ça devient une faute impardonnable ».
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