“C’est devenu clair, le vote de la loi d’habilitation, l’État d’urgence, la nomination de Félix Antoine Diome sont des mesures qui ont été prises à dessein non pas pour combattre le coronavirus mais pour museler les opposants”, estime le délégué général adjoint de Frapp, Alioune Badara Mboup. D’après lui, la police et la Gendarmerie ne doivent pas accepter de servir de milices privées pour un pouvoir en décadence. Et tous ceux qui feront des bavures répondront de leurs actes.
Combine politique…
“Ne faisons pas de cette combine politique une affaire de PASTEF ou se cacher derrière des discours moralisateurs comme quoi ”SONKO a prêté le flanc” et se trouver de fausses excuses pour ne pas répondre présent .C’est la même erreur que nous avions commise sur les cas khalifa Sall, Karim Wade…”, déclare Alioune Badara Mboup. Pour lui, l’urgence est de combattre ce régime liberticide qui casse les opposants. “La lutte contre cette dictature est le combat de notre génération. Ce combat a lieu ici et maintenant. Et il ne peut être évité! C’est Victor Hugo qui disait que «face à la dictature, la révolte est de droit et la démocratie referme la porte de cette révolte»”, ajoute-t-il.
Dictature…
Selon M. Mboup, il faut résister en essayant de construire une option capable d’arrêter l’horreur d’une dictature intelligente qui n’a pas besoin de s’appeler dictature pour en être une. A l’en croire, le complot est manifeste .Après Karim Wade et Khalifa Sall, Ousmane Sonko était le prochain sur la liste et Barthélémy Dias sera le suivant pour permettre à Macky Sall d’assouvir son désir de réduire l’opposition à sa plus simple expression.
Liberté…
“Macky Sall ne peut pas nous forcer à renoncer notre liberté. Renoncer à sa liberté, c’est cesser d’être un homme, c’est rétrograder à l’état animal. L’esclave est mort à l’humanité. Mais alors, si on nous enlève notre liberté, nous avons le droit de résister, de nous révolter simplement pour récupérer notre dignité d’homme”, poursuit Alioune Badara Mboup.