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Suspension du vaccin AstraZeneca par l’Afrique du Sud : Le Sénégal a-t-il fait le bon choix?
Publié le lundi 8 fevrier 2021  |  dakaractu.com
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© Autre presse par DR
Le vaccin COVAX
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Le débat autour de l'efficacité ou non du vaccin britannique AstraZeneca va être de plus en plus agité dans les prochains jours. Après les résultats limités d’AstraZeneca sur son variant, l'Afrique du Sud, par la voix de son ministre de la santé, Zweli Mkhize, décide de revoir son programme de vaccination sous licence au Serum Institute of India (SII) nommé AZ/SII. « C'est un problème temporaire, nous devons suspendre les vaccins AstraZeneca jusqu'à ce que nous ayons résolu ces problèmes », a déclaré ce dimanche le ministre de la Santé, lors d'une conférence de presse en ligne. De toute évidence, l'Afrique du Sud fait cette annonce après la publication d'une étude, affirmant que le vaccin britannique offre une "protection limitée contre les formes modérées de la maladie dues au variant sud-africain, chez les jeunes adultes".


Le Sénégal, sous l'initiative Covax, a fait récemment part de ses premières prévisions de distribution provisoire de ses vaccins pour le traitement du coronavirus. Ainsi, approximativement avec l'Afrique du Sud, il bénéficie de 1,3 million de doses d'AstraZeneca. D'ailleurs, 35 voire 40% de ces doses devraient être disponibles dans le premier trimestre et 60-65% au deuxième trimestre de cette année.

En revanche, même si l'Afrique, pour sa part est convaincue que le vaccin britannique offre une "protection limitée contre les formes modérées, un pays comme le Sénégal, même étant prêt à accueillir le même vaccin, n’a pas encore détecté le variant sud africain chez les patients malades de la Covid-19. Il n'y a, pour le moment, que le variant anglais et d'ailleurs, "il n'est détecté que sur un seul patient".

Notons également qu'en Angleterre, une mutation des variants sud africains et brésilien a été observée sur quelques patients présentant le variant britannique et serait prédisposée à rendre inefficace la réponse immunitaire face au virus, d'où la crainte de réinfection chez des sujets déjà guéris.

Il faut cependant rappeler, comme l'a récemment souligné le ministre de la santé et de l'action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, que des pourparlers sont en cours pour d'autres types de vaccins. On notera Pfizer, Moderna, Sinopharm ou encore celui de la Russie, Spoutnik V, qui après avoir suscité la méfiance, reste aujourd'hui au centre de toutes les convoitises.
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