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Arrestation du président d’Horizon sans frontières: Noo Lank soutient Boubacar Sèye
Publié le mercredi 20 janvier 2021  |  Enquête Plus
Boubacar
© Autre presse par DR
Boubacar SÈYE, président de l’ONG Horizon sans frontières
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Noo Lank dénonce les abus de pouvoir de l’Etat envers le président d’Horizon sans frontières, Boubacar Sèye, et le policier Pape Boubacar Diallo. Dans un communiqué parvenu à ‘’EnQuête’’ hier, le collectif, pour défendre Boubacar Sèye, n’a pas hésité à appuyer les propos de ce dernier. ‘’Si l’Etat du Sénégal a effectivement perçu près de 93 milliards par an pendant 13 ans pour combattre l’émigration des jeunes, sans résultat, ce serait un vrai scandale.

Si ces sommes étaient allées à l’emploi des jeunes, la situation ne serait pas pire en matière d’émigration clandestine (…). Il faut donc auditer leur utilisation pour édifier les Sénégalais et non s’employer à intimider et faire taire ceux qui dénoncent ces détournement’’, lit-on dans ce communiqué.

Le mouvement Noo Lank donne raison à Boubacar Sèye et trouve que ses propos ne sont ‘’ni diffamatoires ni inexacts’’.

Dans ce même communiqué, le collectif a tenu à rappeler que le patron de Horizon sans frontières n’a fait qu’emboiter le pas de l’ex-Premier ministre français Edouard Philippe qui, lors, de sa visite à Dakar, en novembre 2019, a bien dit que le Sénégal ‘’a reçu 2 milliards d’euros, soit 1 310 milliards de F CFA depuis 2007, dans le cadre du fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique et ces efforts devraient produire des résultats’’.

D’après Nook lank, le patron d’Horizon sans frontières n’a donc pas dit plus que ce ministre français. Il ‘’a repris en se limitant au montant de 180 milliards’’, soutient le mouvement dans son communiqué.

Nook Lank, dans le document reçu, a également tenu à défendre le policier Boubacar Diallo qui a été radié pour ‘’son acte de déférence envers son chef religieux’’. Or, indique le communiqué, rien dans la loi au Sénégal n’interdit des postures de déférence envers des autorités religieuses, traditionnelles ou toutes autres personnes, et soutient que le ministre de l’Intérieur n’est pas sans le savoir, étant magistrat. Le collectif montre ainsi son désaccord au ‘’motif de l’abandon de poste collé au policier’’. Pour lui, ce dernier ‘’n’est pas sérieux’’. Il tient à rappeler qu’’’Antoine Félix Diome est allé s’agenouiller publiquement, dès sa nomination comme ministre. Le président de la République ne s’en cache pas, non plus. Pourquoi auraient-ils plus de vertus républicaines et de liberté de conscience que ce policier ?’’, s’interroge le collectif.
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