Les rencontres du groupe D se joueront mardi 19 janvier à Limbé sous haute sécurité. Les séparatistes de la république virtuelle autoproclamée d’Ambazonie ont en effet menacé la CAF de représailles en cas tenue de match sur cette partie du Cameroun. S’appuyant sur les garanties des autorités camerounaises, la CAF n’entend pas reculer.
Après le protocole sanitaire qui concentre l’essentiel des inquiétudes des organisateurs du CHAN 2020, le volet sécuritaire va être au centre des préoccupations pour cette quatrième journée de la compétition. Limbé, la troisième ville, après Yaoundé et Douala, à accueillir les matches du CHAN, risque d’avoir des allures de forteresses mardi.
Il y a moins d’une semaine en effet, les rebelles séparatistes ambazoniens ont écrit une lettre sans équivoque adressée directement au président de la Confédération africaine de football par intérim, le Congolais Constant Omari : « Nous vous écrivons au sujet de l’organisation prévue du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) (…) Nous sommes conscients que certaines équipes, notamment dans la poule D, composée de la Zambie, de la Guinée, de la Namibie et de la Tanzanie, ont été programmées pour jouer sur le territoire de l’ancien Cameroun du Sud sous l’administration britannique, maintenant nommé, Ambazonie. (…) Nous attirons par cette lettre votre attention, celle de la FIFA et de la CAF, de toutes les équipes jusqu’ici programmées pour jouer à Umbe, et de tous les spectateurs potentiels, que tout le territoire d’Ambazonie, y compris Limbé, est une zone de guerre et non propice à aucun match international en ce moment. » La missive est signée par le « Ambazonia Governing Concil ».... suite de l'article sur RFI