Modou Diagne Fada appelle le Président Macky Sall à créer les conditions de retrouvailles de la famille libérale. Un regroupement dans lequel le Pds a sa place, selon le leader de Ldr/Yeesal.
Modou Diagne Fada appelle à des retrouvailles de la famille libérale à travers un grand courant. Le leader de Les démocrates réformateurs (Ldr/Yeesal) veut ce même regroupement chez les Socialistes, les Communistes ou les Nationalistes. Une telle démarche permettra, selon lui, d’avoir une lisibilité dans le paysage politique. «La classe politique a intérêt à un assainissement de l’échiquier politique, des lignes et des idées. Le débat politique ne doit plus être personnel, mais un débat de programmes, de thématiques», a plaidé Modou Diagne Fada hier au «Grand jury» de la Rfm. Cependant, le président du Conseil départemental de Kébémer considère que le Parti démocratique sénégalais a toute sa place dans ces retrouvailles des Libéraux. «Me Abdoulaye Wade est le père du Libéralisme en Afrique. Le Pds est le premier parti libéral africain et premier parti africain membre de l’Internationale libérale. On ne peut pas parler de courant libéral sans dire que le Pds devrait y avoir sa place. Ça ne me gêne pas», soutient Fada, qui appelle le Président Macky Sall à conduire ces retrouvailles. Après le ralliement de Idrissa Seck et de Oumar Sarr à la mouvance présidentielle, peut-on s’attendre à une fusion entre les partis libéraux membres de la majorité ? Fada tranche : «Il ne faut rien exclure en politique. Il n’y a pas de discussions formelles ouvertes entre les différentes chapelles qui tournent autour du Président Macky Sall. Toujours est-il que Macky Sall, Idrissa Seck et Modou Diagne Fada viennent d’une même formation politique. Nous avons un certain nombre de points d’accords programmatiques parce que nous sommes sortis de la même école.»
Dans le débat relatif à la suppression des villes, Modou Diagne Fada dit comprendre les défenseurs du statut quo à cause de la «charge symbolique» que revêtent les villes de Dakar, Saint-Louis et Rufisque. Mais, souligne-t-il, «dans le cadre électoral, quand quelqu’un peut gagner la Ville de Dakar, il doit pouvoir gagner le Conseil départemental de Dakar». Il estime qu’«il ne devrait pas y avoir de problème», analyse le directeur général de la Sonacos pour qui, cette réforme «n’a rien de politique».