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Lutte contre la propagation de la Covid-19: De nouvelles restrictions sur le transport
Publié le vendredi 8 janvier 2021  |  Sud Quotidien
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© aDakar.com par SB
Des lignes de bus Tata observent un mot d`ordre de grève
Dakar, le 21 octobre 2019 - Des lignes de bus de transport urbain (Bus Tata) ont démarré, ce lundi un mot d`ordre de grève. Chauffeurs et receveurs dénoncent leurs mauvaises conditions de travail.
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Pour endiguer la propagation de la Covid 19, dans les régions de Dakar et Thiès qui concentrent la quasi-totalité des cas, les autorités ont pris de nouvelles mesures restrictives dans le secteur du transport. Lors de la conférence de presse du gouvernement tenue hier, jeudi 7 janvier, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Faye, a annoncé entre autres, la limitation des places assises dans les transports publics et le respect scrupuleux des mesures d’hygiène.

Le ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, Mansour Faye, a annoncé en conférence de presse gouvernementale, qu’il a pris à la date d’hier, jeudi 7 janvier, un arrêté dont les principales mesures portent d’abord sur la limitation du nombre de places autorisées dans les véhicules de transport public, ensuite sur les dispositions sanitaires à respecter dans les véhicules et au sein des gares routières.

Mansour Faye annonce dans ce sens que dans les bus de Dakar Dem Dikk un maximum de 80 places sur 110 places disponibles seront occupées par les passagers. Concernant les tatas, un maximum de 40 places compte non tenu du personnel de bord sur un effectif de 50 places disponibles sont autorisées. Mansour Faye fait ainsi remarquer que ces «deux types de transports sont délestés de 30% de leur capacité maximale».

Dans les Ndiaga Ndiaye et Car rapides, les places debout sont interdites. S’agissant toujours des mesures prises par les autorités dans le secteur du transport, le port correct du masque est obligatoire pour toutes les personnes dès que le nombre d’occupant est supérieur à une personne. «Les entrées et les sorties se font dans le respect des mesures édictées par les autorités sanitaires», ajoute Mansour Faye.

Par ailleurs, il a aussi indiqué que les transporteurs sont tenus de désinfecter les moyens de locomotion à l’intérieur comme à l’extérieur au moins une fois par jour. Ils doivent aussi fournir à leur personnel des masques et des produits désinfectants. Mansour Faye signale par ailleurs que tous les manquements à ces présentes recommandations seront punis conformément aux lois en vigueur. Après la sortie du ministre des infrastructures, l’arrêté 000099 du 7 janvier 2021 publié dans la soirée d’hier, précise que toute fréquentation de la gare routière urbaine de passagers non directement liée aux activités de transport est interdite.

Aussi, les opérateurs de transport doivent aussi respecter toutes les règles d’hygiène nécessaire notamment par l’usage des gels hydroalcoolique et le lavage des mains en manipulant les cartes de transport, les billets de banques et les pièces de monnaies. L’accès des personnes dont les activités ne sont pas liées directement au fonctionnement et au fonctionnement des gares de gros porteurs est interdit.

En outre, au niveau des postes de pesage des gros porteurs, le concessionnaire est tenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter le contact physique entre les personnes et les usagers de ses services, de fournir des masques et gels hydroalcoolique aux vérificateurs et caissières, de rendre systématique le lavage des mains avec les produits appropriés. Les exploitants des autoroutes sont tenus également de mettre en œuvre les mesures de protection de leurs personnels en leur évitant les contacts physiques avec les usagers conformément aux recommandations de l’autorité compétente, de fournir des masques et gel hydroalcoolique aux personnes en interaction avec les usagers.
S’agissant des déplacements interurbains, il est été prévu des mesures suivant l’évolution de la situation.

BAPTEMES, MARIAGES, DEFILES, CEREMONIES RELIGIEUSES : L’Etat interdit tout à Dakar et à Thiès

«En application des dispositions du décret n°2021-01 du 5 janvier 2021, proclamant l’état d’urgence sur toute l’étendue des régions de Dakar et Thiès, sont interdits du 6 au 17 janvier, sur les territoires des dites régions, tous cortèges, défilés, rassemblements ou manifestation sur la voie publique, toutes réunions publiques. Les réunions privées y compris les baptêmes, les mariages, les réceptions et les manifestations religieuses. L’arrêté interdit aussi tout rassemblement dans les lieux recevant du public notamment les hôtels, les salles de spectacle, les dancings, les bars, les cafés, les salons de thé, les plages, les marchés hebdomadaires ainsi que les terrains et salles dédiés au sport», tel est l’économie de l’arrêté 000030 du 6 janvier 2021 pris par le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Antoine Felix Abdoulaye Diome, portant interdiction temporaire de manifestations dans les régions de Thiès et Dakar. Il a été publié hier, jeudi 7 janvier. Plutôt dans cette même journée d’hier, le ministre de l’intérieur est revenu lors de la conférence de presse gouvernementale sur les premières heures du couvre-feu en minimisant les révoltes de jeunes qui ont eu lieu. «L’Etat d’urgence est une décision prise sur recommandation du comité national de gestion des épidémies et sur cette base, est prise la protection des populations. Les Sénégalais dans les régions de Dakar et Thiès ont observé la mesure. Il y’a eu quelques manifestations mais, après quelques interventions, l’ordre a été rétabli. Ce qu’il faut retenir, est qu’il n’y a pas eu de difficultés par rapport à l’entrée en vigueur de ce couvre-feu. Ce qui va être entrepris, il y’a un dispositif qui est en place et il vise à servir les populations», a-t-il dit.

L’ETAT DURCIT LA LUTTE CONTRE LA COVID-19 : Le port de masques désormais obligatoire partout

Les premières restrictions accompagnant l’état d’urgence assorti de couvre-feu partiel sur les étendues des régions de Dakar et Thiès sont tombées. Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, chargé de la Sécurité publique, par l’Arrêté n°000031 du 6 janvier 2021, (portant le port obligatoire de masques de protection dans les lieux publics et privés), a prescrit le port obligatoire de masques de protection dans les lieux publics et privés. «Afin de limiter la propagation du coronavirus, est prescrit pour une durée de trois (3) mois, le port de masque sur l’ensemble du territoire national, le port obligatoire de masques sur la voie publique, les services de l’administration publique quelque soit le mode de gestion, les services du secteur privé, les lieux de commerce, les moyens de transport public et les moyens privés transportant au moins deux personnes», lit-on dans le document dont une copie est transmise à la presse.

MALADIE «MYSTÉRIEUSE» DES PÊCHEURS : L’Etat maintient la piste algale

Les premiers résultats des échantillons envoyés en France pour analyse confirment la piste algale comme étant la cause de la maladie mystérieuse qui avait affecté les pêcheurs de certaines zones côtières dernièrement. La première réponse des experts établis en Nantes confirme l’origine algale, mais elles devront être confirmées par d’autres analyses, a dit le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, lors de la conférence de presse gouvernementale tenue hier, jeudi 7 janvier. Il ajoute par ailleurs en se basant sur l’équipe des chercheurs de Nantes, une maladie similaire est apparue au Cuba et serait causée par les algues. Pour rappel, une maladie de la peau avait attaqué une partie de la communauté des pêcheurs. Plusieurs thèses ont été données par les autorités avant d’avancer la piste algale comme étant l’origine de cette maladie dermique.
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