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Production céréalière de 95% annoncée par Macky Sall le 31 décembre 2020 : Le CNCR parle d’objectif à portée de main
Publié le mercredi 6 janvier 2021  |  sudonline.sn
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© Autre presse par dr
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Le Conseil national de concertation des ruraux (Cncr) estime que la production céréalière de cette année n’est pas trop loin des 95% annoncés par le chef de l’Etat, le 31 décembre 2020, lors du face-à-face avec la presse pour décortiquer son message à la nation.

Face à la presse le 31 décembre dernier, à la suite de son adresse à la nation, le Président Macky Sall a exprimé sa satisfaction par rapport aux performances agricoles du Sénégal pour la campagne agricole 2020-2021. A cette circonstance, il a soutenu que les récoltes de cette année ont battu tous les records, faisant ainsi allusion à la production de 3 800 000 tonnes de mil, de maïs et de riz qui couvrent ainsi 95 % des besoins du pays en la matière.

Réagissant à cette annonce du chef de l’Etat, le porte-parole du Conseil national de concertation des ruraux (Cncr) Sidy Ba a laissé entendre que le Sénégal n’est pas très loin de cet objectif. «D’abord, nous constatons un hivernage pluvieux avec des productions importantes. Pour ce qui est de prévisions, «nous ne sommes pas à mesure de confirmer ou d’infirmer lesdits chiffres mais nous affirmons que les rendements sous pluies notamment en mil, en maïs et en riz sont bonnes». Toutefois, rassure-t-il: «Nous espérons également que les rendements irrigués seront aussi bonnes». Et sous ce rapport, «si le chef de l’Etat parle de taux de couverture des besoins céréaliers atteints à 95%, le souhait du Cncr est d’atteindre les 100% Bref, nous pensons que nous sommes à quelques chiffres près de cet objectif-là», a-t-il dit.

Dans son analyse, il fera noter que «l’objectif du Cncr, c’est de stopper net l’importation de céréales. Ce, en produisant suffisamment de céréales parce qu’il y a des terres arables, de l’eau, des agriculteurs, des intrants pour couvrir ce besoin céréalier national». Il dira : «Tout est à notre honneur si on arrive à satisfaire nos besoins céréaliers. Parce qu’il est inacceptable pour un pays plat avec des terres cultivables, un pays pluvieux avec des possibilités de maitrise d’eau, des jeunes et qu’on ne puisse pas assurer notre autosuffisance alimentaire». Argumentant, il souligne pour s’en désoler. «L’année dernière, nous avons acheté un tonnage important de riz. Ce qui est une honte pour les paysans que nous sommes». Pour ce faire, «nous pensons être dans l’obligation de faire plus d’efforts, de même que l’Etat pour accompagner les exploitants familiaux que nous sommes, nos fédérations, nos plateformes pour que le Sénégal puisse atteindre son objectif, qu’est l’autosuffisance alimentaire».

Cependant, cet objectif ne peut être atteint que si nous nous départissions de la pluie qui est aléatoire. Ce, en développant une bonne maitrise des eaux souterraines, des surfaces et de pluies pour pouvoir développer toutes ces spéculations. Il a, par la même occasion souhaité voir les exploitants bénéficier «d’assistance technique par la formation aux outils de production, d’informations climatiques à travers des applications, de production de variété performante et de grande productivité et également d’orientation en termes de disponibilité d’intrants», a-t-il relevé.


JEAN PIERRE MALOU
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