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Le financement des partis politiques à la Une des quotidiens sénégalais
Publié le mardi 5 janvier 2021  |  Agence de Presse Africaine
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la question du financement des partis politiques suite à la polémique née de la levée de fonds lancée par le parti Pastef/Les Patriotes.

« Les +péchés+ de Diouf, Wade et Macky », affiche WalfQuotidien avant de relater « les différents rendez-vous ratés » des trois derniers présidents sénégalais.

« Au Sénégal, depuis la présidence Abdou Diouf, les différents régimes qui se sont succédés aux responsabilités ont essayé de régler le problème de financement des partis à moitié (sous Diouf) ou de se complaire à l’existant, sans ajouter ou retrancher une virgule. Si la loi de 1981, modifiée en 1989, a ébauché un contrôle étatique des finances des partis qui restent des associations (loi de 1901), il reste qu’il y a comme une loi tacite qui réduit pouvoir et opposition au silence », écrit le journal.

Pour régler la question, Le Quotidien révèle « les pistes du dialogue politique » qui sont, d’après le journal, « des solutions à un débat de fond(s) ».

Sous le titre « Argent de Pastef : la polémique enfle », Vox Populi revient cette levée de fonds du parti d’Ousmane Sonko qui a remis la question du financement des partis au-devant de la scène et donne la parole à divers acteurs politiques.

Pour Abdoulaye Wilane du Parti socialiste (PS), la levée de fonds lancée par Pastef/Les Patriotes « n’est qu’un prétexte pour valider un financement déjà disponible dont la source pourrait bien être illégale ». Ce qui fait dire à Ibrahima Sène du PIT que « cet argent est suspect ». La coalition Taxawu Sénégal (se tenir débout pour le Sénégal en langue Wolof), elle, ne l’entend pas de cette oreille et « dénonce une tentative d’instrumentalisation de la loi pour dissoudre un parti d’opposition ».

Cela pousse L’Observateur à arborer cette titraille : « Antoine Diome, un suspect aux commandes. L’ex-agent judiciaire de l’Etat est accusé d’être le bras armé du Président. Après Karim Wade, Khalifa Sall, il chercherait à avoir la peau de Sonko. L’opposition appelle au regroupement pour le récuser comme ministre de l’Intérieur ».

EnQuête observe la tournure des événements et note que le tout nouveau ministre de l’Intérieur est « à l’épreuve de la politique ». « Excellent parquetier, le ministre de l’Intérieur suscite la controverse, lors de ses sorties marquantes. Premier magistrat à ce poste, il suit la trace des politiques et non celles des Généraux qui l’ont précédé », soulignent nos confrères.

Sur un tout autre sujet, Sud Quotidien s’intéresse à la gestion de l’eau en milieu rural et arbore cette Une : « Une réforme, mille problèmes ! »

A en croire notre consœur, « la gestion des forages dans le monde rural confiée à des entreprises privées délégataires du service public de l’eau en milieu rural est source de problèmes. Elle doit être évaluée avant la poursuite du processus de sa mise en œuvre ».

En sport, le quotidien spécialisé Stades revient sur ce qu'il appelle « le Blues d'Edouard Mendy » à Chelsea et affirme que l'international sénégalais passe de « la lumière à l'ombre ».

Le journal liste les « stats inquiétantes » du gardien des buts du club londonien et signale qu'il a encaissé 14 buts dont 7 sur les 3 derniers matchs. Stades explique ensuite « pourquoi il (Edouard Mendy) peut s'inquiéter pour son statut de N°1 ».


ARD/cgd/APA
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