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Pénétration anale, désir sexuel, le programme controversé de l’Unesco pour les enfants de 8 ans
Publié le jeudi 31 decembre 2020  |  afrique.le360.ma
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© Autre presse par DR
FATICK - Pour le maintien des filles à l’école : L’Ajs sensibilise des mères d’élèves sur les droits des enfants
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Qu’est-ce que faire l’amour? Comment réveiller le désir sexuel de son partenaire? Que faire pour assurer une pénétration anale sans risque d'infection? Ce ne sont là que quelques questions qui choquent l'opinion publique d'une société sénégalaise très puritaine et que l'Unesco, Organisation des Nations-unies pour l'éducation, la science et la culture, entend apprendre aux élèves des classes de CE1, à peine âgés de 7 à 9 ans au Sénégal.

L’information qui a vite fait le tour du pays a alerté les enseignants et les parents d’élèves sur ce nouveau projet de programme de santé et d'éducation sexuelles qui va à l’encontre de toutes les valeurs du pays.

Il faut dire que le débat qui a refait surface avec l’apparition de ces images n’est pas nouveau. En effet, depuis plusieurs années, l’Unesco demande aux autorités sénégalaises d’intégrer l’éducation sexuelle dans le curricula. Et ce week-end, l’Unesco a organisé un séminaire pour faire valider un nouveau module articulé autour d’un programme «Education sexuelle et reproductive».


Les concepteurs de ce programme ont tenté de l’insérer dans le module «Santé de la reproduction». Ce qui leur permettrait de ne pas être la cible des critiques acerbes dans un pays où la population reste intransigeante sur ce sujet.

En effet, dans l’entendement de l’Unesco, la famille peut être constituée de deux personnes de même sexe qui ont la latitude d’adopter un enfant en cas de besoin. Jugeant cela comme une déconstruction des valeurs sociales et religieuses du Sénégal, les membres du G7 qui ont pris part à ce séminaire sont sortis de leurs gonds.

Ils sont montés au créneau en exigeant une clarification du contenu. Les syndicalistes ont clairement dit qu’ils n’ont pas validé le programme. Après ce refus massif, le représentant de l’Unesco qui a dirigé les travaux n’a pas caché sa colère. «Je suis triste. Je n’ai pas eu autant de difficulté pour adopter un programme depuis que j’ai commencé», a-t-il soutenu pour le regretter.
Pour sa part, le ministre sénégalais de l'Education nationale est sorti pour nier des consultations sur ce programme, ce que les syndicats ont à leur tour déconstruit en diffusant plusieurs documents impliquant la coopération avec la France et l'Unesco.
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