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Amélioration de la qualité de l’éducation: Le plaidoyer de Macky Sall
Publié le mardi 22 decembre 2020  |  Sud Quotidien
Conférence
© Présidence par DR
Conférence pour le financement du Partenariat mondial pour l`éducation
Dakar, le 4 février 2018 - Macky Sall et Emmanuel Macron ont présidé la Conférence pour le financement du Partenariat mondial pour l`éducation. La rencontre s`est tenue au CICAD.
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Présidant hier, lundi 21 décembre la cérémonie de lancement du rapport international du Programme d’analyse des systèmes éducatifs Pasec2019, Macky Sall s’est largement appesanti sur les conditions d’amélioration de la qualité de l’éducation.

Le président de la République est ainsi revenu largement sur les défis du numérique. « Il urge que dans les évaluations, la question du numérique prenne toute sa place parce que le numérique gouverne le monde aujourd’hui. Depuis le début de cette pandémie, nous avons pu voir l’importance du numérique dans le fonctionnement du monde. Qui dit numérique, dit aussi un certain nombre de prérequis qui nécessitent que dans nos formations, nous puissions changer de paradigme, apprendre à compter, à maitriser les chiffres dès le préscolaire par un environnement qui permet ensuite au primaire et au secondaire d’avoir des élèves qui seront étudiants dans des filières où nous aurons des pourcentages plus ou moins équivalents entre le nombre de bacheliers scientifiques et le nombre de bacheliers non scientifiques », a expliqué Macky Sall.

Et de poursuivre, « aujourd’hui, si je prends par exemple le cas du Sénégal, nous formons à peu près 73% des bacheliers qui ne sont pas scientifiques autrement, il n’y a que 23% de bacheliers scientifiques or, il faut prendre le problème depuis l’école primaire, la formation des enseignants, des instituteurs, la formation des inspecteurs. Je disais au ministre de l’Education, il faut augmenter le nombre d’inspecteurs dans nos établissements, dans nos départements. Si le formateur n’a plus peur de l’inspection, il n’y a plus d’éducation. Donc, il faut former en nombre suffisant les inspecteurs au niveau départemental, au niveau des académies et si l’enseignement supérieur n’arrive pas à vous les former, on vous donnera la possibilité de former vos inspecteurs », a dit le parrain des 60 ans de la Confemen.

Et de poursuivre, « Ces évaluations sont essentielles en ce sens qu’elles mettent en lumière les forces et faiblesses des systèmes éducatifs et contribuent à l’amélioration de la qualité de l’enseignement. C’est fondamental dans une société où toute connaissance figée dans le marbre des certitudes et de l’immobilisme court un sérieux risque de désuétude. C’est pourquoi l’adaptation doit être pratique dans nos systèmes éducatifs. Il faut à chaque étape pouvoir adapter pour évoluer. Dans cet esprit, j’espère que les résultats des évaluations du Pasec 2019 nous permettront d’apporter les correctifs nécessaires mais surtout de favoriser la dissémination et le partage des meilleurs pratiques », a-t-il laissé entendre.
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