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Dr Abdoulaye Bousso, directeur du COUS: «Nous sommes dans une deuxième vague qui est moins grande que la première en termes d’amplitude»
Publié le lundi 21 decembre 2020  |  Sud Quotidien
Covid-19:
© Ministère par DR
Covid-19: Situation de la maladie 2 mois après le premier cas
Dakar, le 2 mai 2020 - Le ministère de la Santé et de l`Action sociale a tenu un point de presse sur la situation de la maladie de Covid-19 deux mois après la détection du premier cas au Sénégal. Photo: Dr Abdoulaye Bousso, Directeur du COUS/ Coordonnateur
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Le Sénégal connait une phase ascendante de la progression de la pandémie dans cette deuxième vague. Toutefois, le Directeur du Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (Cous), Dr Abdoulaye Bousso, estime qu’en termes d’amplitude, cette seconde vague est moins grande que la première avec un taux de contamination entre 2 et 2,3%.

L’invité à l’émission Objection de la radio Sud Fm d’hier, dimanche 20 décembre, pense qu’il faut tirer les leçons de la première vague.

A l’instar du reste du monde, le Sénégal est en plein dans la deuxième vague de la pandémie du Coronavirus. En effet, depuis la première semaine du mois de novembre, qui correspond à la 45ème semaine de présence de la Covid-19 dans le pays, la vague s’est amorcée passant de 74 à 90 ou encore 96. C’est du moins l’avis du Directeur du Centre des Opérations d’Urgence Sanitaire (Cous).

Invité à l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 20 décembre, Dr Abdoulaye Bousso a indiqué que la semaine dernière, «nous avons atteint la barre des 593» et qu’il est probable que la barre des 600 contaminations soit dépassée cette semaine.

Toutefois, le Directeur du Cous, qui admet que nous sommes dans la phase «ascendante» de contamination, trouve tout de même que la progression de la contamination n’a pas atteint, pour le moment, celle de la première vague. «Nous commençons à avoir beaucoup de cas secondaires, le taux de reproduction, c’est-à-dire une personne positive, le nombre de personnes qu’elle peut contaminer, nous étions arrivés jusqu’à un taux de 0,3%. C’est-à-dire une personne pouvait contaminer moins d’une personne. Nous dépassons la barre des 2%, voire 2,3%. Au plus fort de notre épidémie, nous avions atteint 8% et c’était énorme», a-t-il indiqué. Ce qui lui fera dire que «nous sommes dans une deuxième vague qui est pour le moment, en termes d’amplitude, moins grande que la première».

Le combat reste cependant sans équivoque : celui de la maitrise du taux de contamination pour éviter d’atteindre celui connu, lors de la première vague. Pour ce faire, «il faut que nous tirions des leçons de la première vague. Il ne faut pas qu’on soit dans une éternelle reconstruction. Nous avons quand même vécu des moments difficiles. Il faut juste que nous nous appuyons sur les leçons apprises pour pouvoir faire face à cette épidémie», a-t-il préconisé.

Qui plus est, poursuit-il, au niveau international «nous (le Sénégal) avons une meilleure connaissance du mode de transmission de ce virus. Donc, ça nous permet, par rapport à des décisions qui avaient été prises, par rapport à des stratégies qui avaient été prises au départ, de pouvoir nous rediriger». Chose qui lui fera dire que c’est le contexte du «vivre avec le virus», comme l’a dit le chef de l’Etat.
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