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Aliou Sané sur un 3ème mandat : «Macky partira ou marchera sur des cadavres»
Publié le vendredi 18 decembre 2020  |  Le Quotidien
Conférence
© aDakar.com par SB
Conférence de presse de “Y en a marre“
Dakar, le 6 février 2019 - Le mouvement “Y en a marre“ a tenu une conférence de presse, ce mercredi 6 février, pour se prononcer sur la présidentielle du 24 février 2019.
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Y’en a marre est prêt à combattre une éventuelle 3ème candidature de Macky Sall. Son coordonnateur, Aliou Sané, affirme que le Président «partira», à moins de choisir de «marcher sur des cadavres».

Y’en a marre était l’un des mouvements qui avaient porté le combat contre une troisième candidature de Abdoulaye Wade en 2012. Le mouvement activiste n’entend pas baisser les bras sur cette question si le Président Sall à l’intention de briguer un troisième mandat en 2024. Invité de Rfm matin hier, le coordonnateur du mouvement a averti dans des propos repris par Seneweb : «Le combat sera mené avec l’ensemble de la jeunesse africaine. Macky Sall partira. Il choisira de quelle manière. Il peut passer par la grande porte, en faisant ses deux mandats et partir. Dans ce cas, son nom sera inscrit dans les plus belles pages de l’histoire politique du Sénégal. Ou bien, il peut choisir de marcher sur des cadavres. Il faut que la jeunesse africaine lutte contre cette «pandémie» du 3ème mandat.» Aliou Sané admet que le Président Macky Sall n’a ménagé aucun effort pour museler Y’en a marre. «Macky Sall n’a pas eu la hauteur de nous laisser manifester. Ce n’est pas de notre faute, s’il manque d’élégance. Dans certains pays, les gens manifestent à travers des armes. Mais nous ne le ferons pas. Nous n’avons pas d’armes, mais nous avons notre énergie pour mobiliser et nous continuerons à le faire, et ce n’est pas lui qui va nous faire taire», a-t-il mis en garde.
Au lendemain de la réélection de Macky Sall en février 2019, le débat sur une troisième candidature de celui-ci s’est posé. Si le chef de l’Etat n’avait jusqu’ici varié sur sa position de se limiter à deux mandats, des constitutionnalistes ont émis des réserves sur la clarté des dispositions constitutionnelles et ont alerté, par conséquent, sur un scénario d’interprétation identique à celui de 2012. Chemin faisant, des responsables du parti au pouvoir ont ravivé la flamme que beaucoup pensaient éteinte. Certains ont même perdu leurs fonctions après s’être exprimés sur la question alors que le Président le leur avaient interdit, notamment en affirmant qu’il est à son dernier mandat. En revanche, d’autres qui sont allés dans un autre sens n’ont pas été sanctionnés. Depuis, le 3ème mandat rage dans un contexte où la pilule est passée en Côte d’Ivoire et en Guinée où Ouattara et Condé ont été réélus.
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