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0,7% de taux de croissance en 2020, 5,2% attendu en 2021 (ministre)
Publié le lundi 14 decembre 2020  |  Agence de Presse Sénégalaise
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© aDakar.com par DF
Visite de travail du ministre de l`Intérieur de la Gambie à Dakar
Dakar, le 16 août 2017 - Le ministre de l`Intérieur de la République de Gambie effectue une visite de travail à Dakar. Il a eu un entretien avec son homologue sénégalais. Les deux ministres ont ensuite animé une conférence de presse. Photo: Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l`Intérieur
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Le Sénégal qui peut tabler au minimum sur une croissance de 0,7% de croissance en 2020 en dépit de la crise sanitaire qui a durement les économies du monde projette, pour 2021, une croissance de 5, 2%, a indiqué, samedi, le ministre des Finances et du Budget.

’’(…) alors que la quasi-totalité des pays du monde seront en récession en 2020, ce qui signifie que leur croissance sera négative, le Sénégal peut se targuer d’avoir réussi, passez-moi l’expression, à +limiter les dégâts+. Cette année, malgré la calamité de la Covid-19, nous ferons au minimum 0,7% de croissance’’, a notamment déclaré Abdoulaye Daouda Diallo.

Le gouvernement projette pour 2021, un budget de 4589,2 milliards, un déficit ramené à 5% et un taux de croissance attendu de 5,2%, a dit Diallo.

Il s’exprimait devant les députés à la fin du marathon budgétaire 2020, une séance au cours de laquelle le ministre a rendu hommage à la députée Marie Louise Diouf décédée mercredi des suites du Covid-19.

Parlant du taux de croissance attendu en 2020, M. Diallo a souligné que ’’c’est certes, loin des taux auxquels notre pays était habitué depuis l’élection du président Macky Sall, mais cela reste un exploit lorsqu’on se livre à des comparaisons internationales : l’économie mondiale sera en récession, à -4,4%, de même que l’économie subsaharienne à -3,2%’’.

Dans son discours dont l’APS a eu connaissance, il a ajouté que ’’ce résultat, et sans vouloir verser dans le triomphalisme, nous ne l’avons pas obtenu par hasard’’.

’’Le Sénégal a d’abord récolté les fruits de l’assainissement de ses comptes publics entre 2012 et 2013, ainsi que ceux de la dynamique vertueuse enclenchée depuis 2014 par le PSE’’, a-t-il soutenu.

Selon le ministre, ‘’tout ce que le président Macky Sall a fait dans le domaine économique et budgétaire pendant des années, nous a permis de mieux résister lorsque s’est abattue la tempête’’ sanitaire.

Il est revenu sur le Programme de Résilience Economique et Sociale (PRES), porté par le fonds FORCE COVID-19, ce ‘’traitement de choc’’ ayant permis d’’’éviter l’effondrement économique et social’’.

Abdoulaye Daouda Diallo a également rappelé les dix milliards injectés le Plan ORSEC pour venir en aide aux victimes des inondations.

Dans le secteur de l’éducation, le ministre a dit avoir relevé la ‘’’préoccupation’’ des députés relative au déficit en table-bancs, évalué à 302 000 unités, de même que leur ‘’souhait de voir renforcés les budgets de l’alphabétisation de base et des cantines scolaires’’.

Il a assuré que le gouvernement mettra ‘’tout en œuvre’’ pour leur ‘’donner satisfaction sur ces points’’.

‘’Car l’Education est aussi notre priorité, pour ne pas dire notre obsession, raison pour laquelle le Gouvernement met un soin scrupuleux à mettre les enseignants dans les meilleures conditions possibles’’, a-t-il souligné.

Il a rappelé que l’indemnité de logement est passée de 65 000 à 100 000 FCFA et que tous les engagements pris à l’égard de leurs syndicats ont été respectés.

’’Rien que cette année, la mise en œuvre des protocoles d’accord nous a coûté 80,512 milliards ; 248, 722 milliards depuis leur signature en 2018’’, a relevé le ministre.

Abdoulaye Daouda Diallo a pris l’engagement que les fonds de dotation au profit des collectivités territoriales soient mis à la disposition de ces dernières avant fin mars 2021, à l’instar de ce qui a été fait en 2020.

Il est également largement revenu sur les projets dans le domaine des transports.

’’Sans voies de transport adaptées, il ne sert à rien de produire. Si vous ne possédez pas des pistes et des routes de qualité, par exemple les récoltes du paysan vont pourrir sur place, faute de pouvoir être acheminées vers les marchés ou vers le Port ou l’Aéroport en vue de leur exportation’’, a-t-il dit.

Parlant de l’agriculture, il a souligné que le Sénégal en est aujourd’hui à 76 509 tonnes de semences d’arachide, dont 53 707 tonnes de semences certifiées et 22 801 tonnes de semences écrémées, 9 654 tonnes de semences certifiées mises à la disposition des riziculteurs du système pluvial par le Programme National d’Autosuffisance en Riz.

Il a rappelé qu’en 2012, le Sénégal ‘’ne disposait que de 6 000 tonnes de semences sélectionnées (…)’’’.

Concernant l’hydraulique, le pays a un taux d’accès à l’eau potable de 98,5% en milieu urbain et péri-urbain, ainsi que de 94,5% en milieu rural, a fait part le ministre.

Sur le plan de la santé, il a souligné que le gouvernement qui a ‘’déjà tiré de nombreuses leçons’’ de la pandémie est ‘’déjà dans l’après – Covid-19’’ même si cette crise n’est pas terminée.

Il est revenu sur l’ambition de l’Etat de faire du développement de la télémédecine ‘’l’un des axes forts de notre politique sanitaire pour les années à venir’’.

Les 14 000 kilomètres de fibre optique, dont 5 000 kilomètres linéaires détenus par l’ADIE, faciliteront grandement l’essor de la médecine digitale, selon Abdoulaye Daouda Diallo, relevant que le PSE ‘’a très tôt voulu faire du numérique l’un des atouts pour le développement du Sénégal’’.

Il a annoncé que la mise en place d’une industrie pharmaceutique nationale forte ‘’constituait l’une des objectifs prioritaires du Plan quinquennal d’investissement et de réforme pour un système de santé pérenne et résilient’’.

OID
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