Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Sortie - Souleymane Ndéné Ndiaye dans tous ses états : «La Crei est une juridiction politique pour casser des adversaires politiques»
Publié le mercredi 2 decembre 2020  |  Le Quotidien
Souleymane
© Autre presse par DR
Souleymane Ndéné Ndiaye, ancien Premier ministre
Comment


Ce ton de Souleymane Ndéné Ndiaye n’est pas loin de celui des opposants radicaux de Macky Sall. En dépit de la condamnation de Karim Wade à 6 ans de prison ferme assortie d’une amende de 138 milliards de F Cfa, Souleymane Ndéné Ndiaye affirme que «la Crei n’est qu’une juridiction politique pour casser des adversaires politiques».

«Jusqu’à présent, ils n’ont pas vu un seul sou appartenant à Karim Wade»
Lui aussi sort de la ligne de la mouvance présidentielle. Sou­leymane Ndéné Ndiaye n’a pas mâché ses mots hier, à la Matinale Toc toc de Itv. Son opposition à la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) était déjà connue. Allié et surtout ami de Macky Sall, il a fait fort en affirmant que la Crei est «une juridiction politique pour casser des adversaires politiques». Avocat de Karim Wade un temps, il ajoute : «Jusqu’à présent, ils n’ont pas vu un seul sou appartenant à Karim Wade. On a même parlé de comptes à Singapour. Je peux vous dire que de toutes ces sociétés citées, il n’y a pas une seule qui est enregistrée au nom de Karim Wade. De même, personne n’a pu établir un lien quelconque entre Karim et ses présumés complices. Et finalement, on a dû sortir une notion toute faite : bénéficiaire économique. Or, cela n’existe pas en droit.» Le dernier Premier ministre de Abdoulaye précise tout de même : «Je ne suis pas avec Karim Wade et je préfère Macky Sall à lui.» Le leader de l’Union nationale pour Peuple (Unp), qui précise que son parti «n’est pas prisonnier de la coalition Benno bokk yaakaar», a les nerfs chauds. «Il faut impérativement, quels que soient les calculs politiciens du Président et de ses collaborateurs, qu’on respecte le calendrier républicain. Quand on parle de l’Etat de droit, cela signifie que l’Etat doit se soumettre au droit, se conformer au droit, assurer l’exécution de la règle de droit. Les calculs politiciens et les stratagèmes ne doivent pas dicter des reports à l’infini», a-t-il dit.

«Le ralliement de Idy, un grand coup politique pour Macky Sall»
Le retour de Idrissa Seck dans la mouvance présidentielle est un «grand coup politique» marqué par Macky Sall. «Le Président a besoin d’élargir sa base politique pour pouvoir travailler tranquillement. Il ne pouvait pas se limiter aux seuls alliés avec qui il avait gagné en 2012. La politique d’ouverture n’est pas quelque chose de nouveau au Sénégal. Diouf a fait de Wade un ministre d’Etat. Wade l’a fait avec des Socialistes. Donc, Macky Sall n’a fait que perpétuer une tradition», argumente-t-il. Le Pca de Air Sénégal Sa a été formel également sur la situation de la compagnie aérienne qui «se porte très mal à cause du Covid-19». Dans ses mauvaises notes, Souleymane Ndéné Ndiaye estime que la recrudescence de l’émigration clandestine s’explique par «l’échec» de la politique de l’emploi de l’Etat. «On a mis en place des structures dédiées à l’emploi dont je n’ai vu jusque-là les résultats. Et pourtant ces structures pouvaient absorber cette masse de jeunes sans emploi qui risquent leur vie dans le désert ou dans la mer», regrette-t-il.
Commentaires