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Pour avoir critiqué le président Macky Sall, un opposant démis de son poste par son parti
Publié le mardi 1 decembre 2020  |  afrique.le360.ma
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© aDakar.com par DF
Nécrologie - Décès de Ameth Amar : La levée du corps a eu lieu à la mosquée du Point E
Dakar, le 26 juillet 2019 - La levée du corps de feu Ameth Amar a eu lieu, ce vendredi 26 juillet 2019, à la Grande mosquée du Point E. Plusieurs personnalités politiques et du milieu des affaires y ont assisté. Photo: Déthié Fall, vice-président du Rewmi
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En d’autres circonstances, la presse n’en aurait jamais fait cas, mais l’affaire du "limogeage" de Déthié Fall, numéro deux du Rewmi, censé être le premier parti d’opposant, est assez inédite pour passer inaperçue. En effet, hier dimanche 29 novembre, Idrissa Seck, le leader du Rewmi, a prié son soutien inconditionnel depuis 14 ans de rendre le tablier.

La raison de cette mise à l’écart du député Déthié Fall est sa sortie virulente,  lors de la séance d’examen de la loi de finances 2021 à l’Assemblée nationale, contre le gouvernement en général et le président Macky Sall en particulier. Il accuse ce dernier d’avoir une vision qui ne dépasse pas Diamniadio, en référence à cette nouvelle ville en construction à une trentaine de kilomètres de Dakar.

Or, Idrissa Seck, qui est arrivée deuxième à la présidentielle de février 2019, est devenu au début du mois de novembre courant, un nouvel allié de la mouvance présidentielle, au point de déclarer dans une de ses formules en wolof dont lui seul a le secret qu’il est "désormais devenu avec le président Macky comme du lait et du pain". Une expression imagée de la Langue de Kocc Barma qui signifie "être copains comme cochons".

C’est pourquoi il n’a pas supporté que le député Déthié Fall critique aussi vertement le président Sall et son gouvernement, alors que selon le communiqué du parti Rewmi le mis en cause avait été averti lors d’une récente réunion entre Idrissa Seck et les débatteurs officiels du Rewmi. On lui avait alors intimé l’ordre de "ne jamais prononcer un mot risquant de nous remettre dans le débat de la campagne électorale de 2019, encore moins dans le contentieux qui s’ensuivit. Ils sont tous éteints par le dialogue national et le contexte lié à la Covid-19 qui exigent de toutes les femmes et tous les hommes de devoir et des patriotes, de répondre à l’appel du président de la république et des Sénégalais". En d’autres termes, on lui avait demandé se purement et simplement oublier qu’il était opposant.
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