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Le ministre Moussa Baldé : “Le Sénégal a une autosuffisance en riz entier…”
Publié le samedi 28 novembre 2020  |  senego.com
Moussa
© Autre presse par DR
Moussa Baldé, ministre de l`Agriculture et de l`Equipement Rural
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Plusieurs fois interpellé par les députés sur l’autosuffisance en riz, annoncée depuis des années, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement a révélé, hier, que le Sénégal est autosuffisant en matière de riz entier.

“En 2112, le Sénégal produisait 400.000 tonnes de riz de Paddy, en 2020, on attend une production de 1.400.000 tonnes, soit 1.000.000 de tonnes de plus. Je pense qu’on peut dire, qu’on n’a pas atteint numériquement l’autosuffisance en riz, mais on peut toujours s’expliquer, parce qu’en matière de riz entier, le Sénégal est autosuffisant”, a-t-il déclaré, lors de l’examen de son budget.

Pour lui, un Sénégal lambda consomme, en moyenne, 90 kilogrammes de riz par an. Un nombre qu’il faut multiplier par la population sénégalaise pour avoir ce dont on a besoin.

“Encore fois, l’autosuffisance est atteinte. Car, si quelqu’un souhaite avoir le riz sénégalais, il le trouve dans la boutique”, a insisté le Pr. Moussa Baldé. Seulement, indique-t-l face aux parlementaires, jusqu’à présent, “il y a des Sénégalais qui pensent que pour leur ‘’thiébou Djeune’’ (riz au poisson), il est préférable d’avoir du riz importé. L’autosuffisance, ce n’est pas seulement numérique, c’est un comportement. Numériquement, ce qu’on a est supérieur à ce dont nous avons besoin sur le plan comportemental”.

Revenant sur les objectifs de 2017, le ministre de l’Agriculture soutient que techniquement, le gouvernement avait divisé les objectifs en deux. “On a dit qu’on voudrait 1 million de tonnes dans le cours 2017 pour le riz irrigué et 600.000 tonnes pour le riz pluvial”, a-t-il notamment rappelé, soulignant qui si ces objectifs ne sont pas atteints, c’est en partie parce qu’il y a des “contraintes” au niveau de la double culture intégrale. Selon lui, cela veut dire qu’on doit faire 50 hectares pendant la contre-saison et 50 autres hectares pendant l’hivernage.

Moussa Baldé a, d’ailleurs, promis des “réajustements” pour assurer cette double culture.
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