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Trafic de chanvre indien: Deux prévenus écopent de 5 et 15 ans de prison
Publié le mercredi 25 novembre 2020  |  Agence de Presse Sénégalaise
Arrestation
© aDakar.com par SB
Arrestation d`une quinzaine de braqueurs par la police
Dakar, le 11 octobre 2018 - Les forces de police ont mis hors d`état de nuire des malfaiteurs qui opéraient la nuit sur les autoroutes de Dakar.
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Le tribunal de grande instance de Diourbel a condamné mardi deux accusés poursuivis pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de drogue à respectivement à 15 et 5 ans de réclusion criminelle.

En plus de devoir purger 15 ans, le nommé Moussa Diouf écope d’une amende de 3 millions de francs CFA.

Le tribunal a ordonné la confiscation de la drogue saisie aux fins de destruction et celle des sommes d’argent saisies au profit du trésor public.

L’affaire remonte à courant février 2019. A l’époque, la brigade de recherche de Touba reçoit un renseignement faisant état, de façon très précise, de l’existence dans le secteur de Ngabou (département de Mbacké) d’un réseau de trafic de chanvre indien entretenu par un certain Moussa Diouf.

Elle met alors sur pied un dispositif qui aboutit grâce aux techniques d’infiltration, de filature et de recoupement, à l’interpellation dans la journée du 6 avril 2019 des nommés Moussa Diouf, Sam Guingue et Abdoulaye Thiaré.

Lors d’une perquisition dans la chambre de Moussa Diouf, 50 kg de chanvre indien minutieusement conditionnés dans 25 paquets de 2 kg chacun et rangés dans un sac à riz sont découverts ainsi que 22 autres cornets du même produit cachés dans un sac à dos. De la drogue en vrac et une somme de 34.545 francs CFA sont également découvertes sur place.

Interrogé, Moussa Diouf reconnaît les faits à lui reprochés. Il déclare avoir acheté la drogue au marché hebdomadaire de Keur Ibra Yacine auprès d’un certain Aliou. Il désigne Sam Guingue comme étant son collaborateur et celui qui écoulait la drogue en son absence.

Mais, ses allégations sont battues en brèche par Sam Guingue et Abdoulaye Thiaré, le premier soutenant que la drogue appartenait à Moussa Diouf et qu’il était venu juste pour acheter du chanvre indien pour sa consommation personnelle.

Quant au second, il explique sa présence au domicile de son oncle Moussa Diouf par le fait que ce dernier était victime d’un accident et qu’il était venu s’enquérir de son état de santé.

Pour le représentant du ministère public, 50 kg de chanvre indien constituent une importante quantité de drogue.

A l’en croire, Moussa Diouf ne fume pas parce qu’il connait les effets négatifs du chanvre indien et malgré cela, ‘’il le vend à nos jeunes frères, nos enfants’’.

Sam Guingue dit se ravitailler auprès de Moussa Diouf quand ses revenus le lui permettent. Selon lui, le prévenu veut juste échapper à sa responsabilité pénale dans cette affaire, ce qui dénote sa mauvaise foi dans cette vaste entreprise.

Sam peut tout au plus admettre d’être considéré comme complice de trafic de chanvre indien, vu aussi qu’il fréquente assidument la maison de Moussa Diouf.

Selon le procureur Aly Ciré Ndiaye, la chambre criminelle doit oeuvrer à décourager ce genre d’activités qui, en plus de saper l’économie, hypothèque l’avenir des enfants.

C’est pourquoi, il a demandé au tribunal de les déclarer coupables des faits qui leur sont reprochés, pour requalifier ceux reprochés à Sam Guingue.

Le procureur a requis une peine de 20 ans contre Moussa
Diouf et 10 ans contre Sam Guingue.

Dans leur plaidoirie, les avocats de la dépense se sont évertués à démonter les arguments du ministère public contre leurs clients.

Selon eux, le parquet peine à montrer dans cette affaire qu’il y a association de malfaiteurs. Il n’y a aucun élément de preuve pouvant permettre de condamner Sam qui n’a posé aucun acte pouvant être considéré comme criminel’’, a déclaré Me Cheikh Ngom.

Me Serigne Diongue, avocat de Moussa Diouf, déplore le manque
de cohérence dans le procès-verbal et demande l’acquittement pur et simple de son client.
FD/ASG/MD
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