La légion de gendarmerie Est (Tambacounda-Kédougou) a mobilisé 600 hommes et 112 véhicules pour évaluer le niveau d’entrainement des unités et l’adaptation des équipements sur le terrain, a déclaré samedi, le Lieutenant-colonel Davy Koguilla Mané, commandant de cette légion de gendarmerie.
La gendarmerie participe depuis jeudi dernier, aux côtés des autres forces de défense et de sécurité, à la manœuvre nationale dénommée ‘’Falémé’’ dans la zone Est, qui va prendre fin le 26 novembre prochain.
‘’Nous avons mobilisé pour cette manœuvre 600 hommes, 112 véhicules, 12 motos et deux avions de la section aérienne de la gendarmerie. Cette manœuvre, nous avons investi des ressources humaines et matérielles pour la mener à bien’’, a dit le Lieutenant-colonel Mané lors d’un point de presse.
Selon lui, cette partie Est du pays préoccupe le haut commandement au premier rang.
‘’L’objectif final est d’évaluer le niveau d’entrainement de nos hommes et l’adaptation de nos équipements sur le terrain et dans le milieu. Et, travailler la coordination et l’interopérabilité de la gendarmerie avec les autres forces de sécurité’’, a-t-il expliqué.
Cette manœuvre nationale ‘’Falémé’’ va se dérouler en deux phases dont la première prendra fin à minuit. La seconde phase se tiendra du 24 au 26 novembre.
Pendant la première phase, il s’agit de faire face pour les unités de la Légion Est aux groupes terroristes qui ont pris une partie de l’enclave de Kéniaba (Bakel), a expliqué le lieutenant-colonel Mané.
Il s’agit pour nous, a-t-il poursuivi, de rétablir l’ordre dans cette enclave. ‘’Nous avons engagé l’escadron de surveillance et d’intervention de Bakel et le groupe d’action GARSI de Kidira aux cotés d’unités de la Légion de gendarmerie’’, a ajouté le commandant de la légion de gendarmerie Est.
Pour la seconde phase, la gendarmerie va procéder à des appels aux renforts étant donné que les unités de la Légion étaient un peu dépassées par les attaques terroristes.
Pour la réussite de cette manœuvre, la gendarmerie va assurer ses missions traditionnelles notamment administratives et de recherche de renseignements sur le terrain par les patrouilles, pour collecter des informations auprès des autres forces de défense et de sécurité.