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Accords de pêche et immigration clandestine - Alioune Ndoye résigné : « le Sénégal ne peut rien contre un calendrier européen… Il y a 2 millions d’euros de plus que … »
Publié le lundi 16 novembre 2020  |  dakaractu.com
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© aDakar.com par DF
Le maire de Dakar plateau s`inquiète de la non-validation du budget de sa municipalité
Dakar, le 23 Septembre 2014- Le maire socialiste de Dakar- Plateau s`est indigné de la non validation du budget de sa mairie. Selon Alioune Ndoye, cette situation découle du refus du sous-préfet.
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Les licences de pêche octroyées à des bateaux étrangers et notamment le protocole de cinq ans paraphé le 19 juillet 2019 avec l’Union Européenne pour 10.000 tonnes de poisson à pêcher dans les eaux sénégalaises pour un an, font les choux gras de la presse. Alioune Ndoye, le ministre de la pêche dans l’émission « Point de Vue », semblait résigné sur l’accord évoqué ci-dessus et la recrudescence de l’immigration clandestine dans notre pays. Le Sénégal ne peut rien contre un calendrier européen qui est déroulé selon le bon vouloir de ces derniers, a-t-il laissé entendre.
« On doit défendre l'État, mais si les Européens, en ce moment se lancent sur les côtes sénégalaises suivant les principes de l'accord avec le Sénégal, on ne peut pas faire une corrélation avec la situation relative à l'immigration clandestine qui n'a rien à voir avec cela », précisera le ministre des pêches et de l'économie maritime qui rappelle même que les négociations ont eu lieu en juin sous la présence des acteurs de la pêche, comme le Gaipes et d'autres structures regroupant des industriels du secteur.
Le protocole prévoit des possibilités de pêche pour jusqu’à 28 thoniers senneurs congélateurs, 10 canneurs et 5 palangriers d’Espagne, du Portugal et de France, pour un tonnage de référence de 10 000 tonnes de thon par an. Il autorise également la capture de 1 750 tonnes de merlu noir par an pour deux chalutiers espagnols. La contrepartie financière annuelle de l’Union s’élève à 1,7 million d’EUR, dont 800 000 EUR de droits d’accès aux eaux du Sénégal.
Cependant, a précisé le ministre, l'accord peut toujours être dénoncé dans sa période de validité.
« Je tiens à préciser que la ressource est gérée conjointement au niveau mondial. La ressource est migratrice », dira le ministre. L'autre aspect, que Alioune Ndoye tiendra à préciser c'est qu'au Sénégal, on fait souvent des confusions sur ce que gagne le Sénégal par rapport aux autres pays qui délivrent des licences de pêche.
« Les précédents protocoles d'accord portaient sur des ressources que pêchaient nos acteurs. On ne peut pas comparer le protocole d'aujourd'hui à ceux précédents. Le précédent parlait de 14.000 tonnes alors que l'actuel parle de 10.000 tonnes. Aujourd’hui, il y a 2 millions d'euros de plus que ce qu'on recevait dans le protocole précédent, alors que les quantités ont baissé », soulignera le ministre Alioune Ndoye qui considère qu'il y a bien des évolutions positives. « Cet accord est clair, précis, public et accessible à tous », a-t-il martelé.
Sur la présence des pêcheurs sénégalais dans les navires étrangers, le ministre Alioune Ndoye a renseigné que plus de 2.800 marins sont dans ces navires et participent, suivant le type de navire, au coût de fonctionnement des observateurs. En terme de plus-value, il y a aussi des recettes captées quand ces bateaux entrent au port, finira-t-il par dire sur ce sujet.
Sur le point relatif à la protection et à la surveillance des pêches, le ministre estime qu'il y a une batterie de mesures de surveillance qui fait que le Sénégal maitrise bien sa zone de pêche. « C'est vrai que des problèmes demeurent avec la INN, qui est une pêche illicite, non déclarée et non réglementée. C'est un problème réel, mais nous combattons et nous restons dans une dynamique de la mener au niveau sous régional avec les différents pays avec lesquels nous voulons mutualiser nos forces pour combattre cette pêche INN », dira Alioune Ndoye.
Pour terminer, le ministre des pêches et de l'économie maritime, parlant de la question du pillage des ressources, rappelle que sa mission est de protéger les intérêts du Sénégal en conformité aux accords établis, « vu la consommation de 29kg de poisson par habitant constituant 70% d'apport en protéines animales, nous sommes obligés de mettre l'accent sur la préservation de nos ressources », conclura t-il...
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