La Coopérative des jeunes producteurs horticoles des Niayes veut bénéficier des instruments de financement mis en place par l’Etat pour mieux développer ses activités, a fait part, dimanche, un de ses membres.
’’Nous appelons l’Etat à nous assister davantage. Certes, il y a eu des appuis mais insuffisants. Nous voulons bénéficier des projets de financements mis en faveur des jeunes comme la DER et le Fongip’’, a déclaré Gallo Dia.
Il s’exprimait lors d’un point de presse au cours duquel il est revenu sur les objectifs de la coopérative mise en place depuis 2015, les résultats et les programmes sur lesquels travaille la structure ainsi que son rôle sur la question de l’émigration clandestine.
’’Nous avons énormément de problèmes. Certes nous avons essayé d’améliorer les choses, mais les problèmes persistent toujours et on peine à avoir des résultats satisfaisants’’, a dit Gallo Dia.
"C’est ainsi que nous avons eu l’idée de mettre en place une structure composé de près de 250 membres, tous des agriculteurs pour trouver des solutions à ces problèmes’’, a t-il indiqué, en faisant la genèse de la Coopéartive.
Malgré ’’les efforts’’ de cette coopérative pour ’’améliorer’’ le secteur, en termes de formation, de partenariat, ’’les difficultés persistent dans la commercialisation des produits, de la qualité des semences, de la régularisation du prix et de la qualité des productions’’, a fait part Gallo Dia.
’’Nous invitons l’Etat à orienter ces investissements vers la bonne cible, c’est à dire les horticultures et agriculteurs pour de meilleurs résultats. Mais aussi les aider à bénéficier de formations en gestion, en comptabilité et toutes autres formations pouvant nous aide à l’amélioration du secteur’’, a t-il plaidé.
Il a également plaidé pour un accès aux engrais et aux semences pour améliorer leur production agricole.
Gallo a invité les jeunes à venir dans les Niayes où ils pourront s’investir dans l’agriculture au lieu de s’aventurer dans l’émigration irrégulière.
"Nous demandons aux jeunes de venir dans cette zone des Niayes et à travailler la terre, essayer de nourrir le pays. En europe, ils vont travailler dans les champs et pourquoi pas travailler ici", a-t-il dit.