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Ce que l’on sait des conditions de la libération de Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin
Publié le mercredi 14 octobre 2020  |  RFI
L`ex-otage
© Autre presse par DR
L`ex-otage française Sophie (G) à son arrivée sur le sol français entourée du président E.Macron (G) et du ministre Le Drian (D)
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Cinq jours après la libération de Soumaïla Cissé, Sophie Pétronin et de deux otages italiens par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda au Maghreb islamique, en échange de combattants jihadistes, beaucoup de questions entourent toujours cet échange. On en sait un peu plus chaque jour sur les jihadistes libérés en échange des quatre otages. On connaît désormais leur nombre. Après avoir longtemps prudemment affirmé qu'ils étaient plusieurs dizaines, on sait aujourd’hui de manière certaine qu’ils étaient plus de 200. Deux cent six est le chiffre le plus fiable, même si certains acteurs s’en tiennent à 204. Il faut dire qu'ils ont été extraits de la Maison centrale d’arrêt de Bamako notamment, mais aussi de cellules de la Sécurité d’État, les services de renseignement maliens, pour qui la culture du secret est une condition de travail.

Quelques cadres et beaucoup de petites mains

On en sait aussi davantage sur l’identité des personnes libérées. Les tractations se sont éternisées sur ce sujet et beaucoup de choses ont été dites puis infirmées. On sait qu'il y avait parmi elles quelques cadres, parmi lesquels des personnes impliquées dans les attentats les plus sanglants qui ont marqué le Mali et la région : la Terrasse à Bamako, le Byblos à Sévaré, Grand Bassam en Côte d’Ivoire, Ouagadougou au Burkina... Certains des détenus libérés ont donc fait partie des assaillants ou des organisateurs de ces attaques.
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