Le ministre de la Fonction publique, du Travail, du Dialogue social et des Organisations professionnelles, Mansour Sy, a assuré, samedi à l’Assemblée nationale, que les recrutements dans la Fonction publique ont été faits dans la transparence totale.
’’Il y a un aspect important qu’il faut retenir. C’est la première fois dans l’histoire de notre pays que le président de la République annonce aux Sénégalais qu’on va procéder à un recrutement. C’est une rupture avec ce qui se faisait avant’’, a-t-il dit aux députés à l’occasion du vote du budget de son département.
Selon lui, le gouvernement ’’a voulu jouer la carte de la transparente et faire en sorte que l’on comprenne que la Fonction publique, on y accède pas parce qu’on a une carte du parti, parce qu’on est parent ou fils d’un ministre’’.
’’On y accède parce qu’on est sénégalais et qu’on remplit les critères. Et ce sont ces critères qui ont été identifiés’’, a-t-il expliqué.
’’On a eu 46 150 nouvelles demandes pour l’année 2013, mais on a pris en compte les demandes qu’on a trouvées sur place depuis 2002. C’est la raison pour laquelle on a une base de plus de 138.985 demandeurs d’emplois, mais l’Etat ne recrute qu’en fonction de ses besoins’’, a-t-il précisé.
Il a déclaré que ’’si les demandeurs d’emplois ont des profils qui correspondent à ces postes, ils peuvent être sélectionnés’’.
Pour le problème de la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (FASTEF), il a révélé que ’’plus de 300 millions sont versés par le ministère de l’Education nationale à la FASTEF pour commander le nombre d’enseignants dont l’Etat a besoin’’.
’’Au lieu de se limiter à ce nombre, la FASTEF ouvre une filière payante. A la fin de la formation, l’Etat avait prévu 400, mais la FASTEF en a formé 1500 et ils exigent tous d’être recrutés dans la Fonction publique. Ce n’est pas possible’’, a-t-il déploré.