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Billet d’humour : Risque de pandémie du 3è mandat en l’Afrique de l’Ouest
Publié le mercredi 26 aout 2020  |  senenews.com
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© Autre presse par DR
Billet d’humour : Risque de pandémie du 3è mandat en l’Afrique de l’Ouest
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A côté du coronavirus qui secoue la planète, il y a urgence de lutter contre le «corona-mandat», le virus et agent pathogène «du syndrome du 3è mandat». Ce virus très toxique a élu domicile en Afrique centrale depuis des années et est même passé du stade «syndrome de 3è mandat» au «syndrome de mandats illimix» (entendez présidence à vie). Ainsi, comme dans le cas des hépatites virales dont l’évolution peut mener vers la cirrhose du foie, le syndrome du troisième mandat aussi peut connaître une évolution pas du tout heureuse, en présidence à vie… au grand dam des démocrates.

Les premiers cas de virus du «syndrome du 3è mandat» en Afrique de l’Ouest sont apparus courant 2019 – 2020, très précisément dans le «Château d’eau de la région», chez nos voisins du Sud-Est, puis au bord du Lac Ebrié où certaines populations subissent déjà les affres de ce virus. Puisque quand le virus s’empare de sa cible, ce sont les autres qui en souffrent. Nous ici, vu notre proximité avec le «château d’eau de l’Afrique de l’Ouest», il y a fort à craindre pour Sunugaal, notre pirogue. En effet, des observateurs redoutent que le virus ne s’échappe du «château d’eau de l’Afrique de l’Ouest» pour se retrouver dans notre pirogue. D’aucuns avaient commencé à relever quelques indices très peu rassurants dans la pirogue, Sunnugal, pour être plus précis, il s’agit des facteurs favorisants.

Si le virus fait son apparition au pays de la téranga, dans notre pirogue Sunugaal, il va s’emparer du locataire de l’ancien palais du gouverneur de l’AOF (Afrique occidentale française. Ça va être le coup de grâce démocratique dans notre cher Ecowas. Encore plus étrange dans le modus operandi de ce virus, il n’accroche que les territoires ayant appartenu par le passé à nos ancêtres, les Gaulois.

Mode d’action du syndrome du corona-mandat

Des observations ont permis d’établir que ce virus sournois s’empare de certains de «nos monarques constitutionnels» qui ont des comorbidités. La comorbidité la plus fréquente notée c’est le «pouvoirisme», cette appétence immodérée pour le pouvoir. En sus, des chercheurs ont observé que dans bien des cas, le syndrome du troisième mandat est un virus qui semble s’intéresser aux gérontocrates, c’est-à-dire des vieux pères qui ont toutes les raisons d’aller à la retraite, mais qui forcent toujours pour jouer les premiers rôles.

L’heure est grave et il urge de trouver un vaccin contre l’expansion de ce virus en Afrique de l’Ouest. La récence du syndrome dans la région fait qu’il est encore possible de le maîtriser avec la mobilisation. Le seul vaccin capable de venir à bout de ce virus c’est la «démocracylline» avec tous ses dérivés. Les chercheurs sont encore à pied d’œuvre pour trouver la meilleure molécule. Seulement, les patients soufflant du syndrome rechignent à prendre les anciennes molécules de «démocarcylline» disponible. C’est ce qui complique la tâche aux spécialistes du syndrome du 3ème mandat.

En tout cas jusqu’à preuve de contraire la «démocracylline», reste le seul rempart contre ce syndrome destructeur. Si l’Afrique de l’Ouest atteint depuis 2019, sur le continent ce virus n’est pas nouveau comme nous le disons plus haut. La première vague de cette «pathologie » est apparue d’abord en Afrique centrale et dans la région des Grands Lacs, où elle est devenue endémique. Elle a frappé à Malabo, Yaoundé, N’Djamena, Brazzaville, Kampala, Kigali.

Pépé Biya, Padre «Obiango», Pope Yoweri ou la tragédie des mandats illimix

La pathologie s’empare souvent des palais présidentiels et s’attaque à leurs locataires, mais les vraies victimes ce sont les populations. Ainsi, Pépé Biya (86 ans) à Yaoundé, le ridiculous Maréchal Itno (68 ans) à Ndjamena, Papa Sassou (76 ans) à Brazza, Padre «Obiango» Mbasago à la Malabo, les ex-guerilleros Kagamé (62 ans) à Kigali et Pope Yoweri (76 ans), à Kampala ont été tous atteints du virus. Mais c’est que surtout le virus est déjà passé du «Syndrome du 3è mandat » au syndrome de «mandat illimix» sauf chez l’homme fort de Kigali. On s’aura dans quelques années si le virus évoluera ou non. L’essentiel de ces malades du syndrome du 3è mandat de l’Afrique centrale et des Grands Lacs sont anciens putschistes, tous infectés puis immunisés.

Seulement dans la région de l’Afrique centrale, le virus a fait son temps, après avoir infecté des hommes fort de la région, les populations y sont immunisées sans avoir eu besoin d’un vaccin. C’est un virus qui s’attaque que les hauts des hauts. Le monde d’entier devrait se mobiliser, se serrer les coudes pour trouver au plus vite «la democracylline», seul vaccin capable d’endiguer cette crise qui risque de devenir une pandémie ici en Afrique de l’Ouest à l’instar de l’Afrique centrale.

Le président du think-thank AfricaJom Center, le vénéré combattant des droits humains d’Afrique, A. Tine disait la semaine passée dans Soir d’Info sur Tfm que « ces histoires des 3è mandat, ce sont des pathologies pour lesquelles nous n’avons pas encore trouvé de remède». Certes, on n’a pas encore trouvé, mais les recherche se poursuivent. A bas les 3è mandat, à bas «les mandats illimix».

Vive la démocratie ! Mais que le démon ne nous écrase point dans les violences à cause de nos monarques assoiffés de pouvoir.
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