Selon le professeur Mouhamadou Mansour Ndiaye, chef de service clinique neurologique du centre hospitalier universitaire de Fann, le 1/3 des malades internés dans son département souffre d’accidents vasculaires cérébraux, dont les 2/3 parmi eux finissent par rendre l’âme.
Les ravages causés par les accidents vasculaires cérébraux au Sénégal sont inquiétants. En effet, selon, Mouhamadou Mansour Ndiaye, chef de service clinique neurologique du centre hospitalier universitaire de Fann, le 1/3 des malades internés dans son département souffre d’accidents vasculaires cérébraux dont les 2/3 finissent par décéder.
Mouhamadou Mansour Ndiaye a tenu ces propos lors de la séance académique de l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS) tenue ce vendredi 29 novembre.
Le professeur Ndiaye animait un thème portant sur « la neuroradiologie interventionnelle » qui est une forme de radiologie chargée de traiter certaines affections cérébrales, notamment les affections des vaisseaux qui mènent au cerveau.
L’importance de cette dite intervention est qu’elle permet par le même examen de poser le diagnostic et même temps faire le traitement sans recourir à « l’ouverture» du crâne. Malheureusement ce mode de traitement n’est pas effectué au Sénégal depuis plusieurs années. Ceci, à cause des matériels techniques indisponibles, a indiqué le professeur Ndiaye.