Les personnes atteintes de la lèpre vivant dans les 9 villages de recasement social sont sur le point d'être intégrés dans leurs communautés d'origine, selon la directrice de l'Action sociale au MSAS.
Les 9 villages de recasement social (VRS) des lépreux sont nés de la loi n°79-03, du 25 mars 1976, sur le traitement de la lèpre et le recasement social des lépreux guéris et mutilés, et son décret d'application n°78-541 du 16 février 1978. Ils ont été créés à Koutal (Kaolack), Diambo (Podor), Peycouck (Mbour), Nemaba (Ziguinchor), Teubi (Ziguinchor), Fadiga (Kédougou), Kolda, Djibélor (Ziguinchor). Ils seront bientôt un mauvais souvenir, à en croire la directrice générale de l'Action sociale au ministère de la Santé et de l'Action sociale (MSAS).
Déjà, ses services ont pris un important programme d'accompagnement des villages de recasement social. A l'époque, souligne Dr Arame Top Sène, les personnes qui étaient atteintes de lèpre étaient stigmatisées. Il fallait qu'elles soient sécurisées à travers ces villages.
"Aujourd'hui, nous avons avec ces villages un programme d'autonomisation. Ils étaient isolés, à l'époque, mais maintenant, ils sont complètement au niveau des villes. Et ils ne bénéficient pas de la solidarité autour d'eux. C'est pourquoi nous avons pensé qu'il faut les renforcer, les intégrer au niveau de leurs communes d'origine. C'est à cause de cela que nous sommes en train de voir les services compétents pour savoir comment abroger la loi 76-03, pour que ces villages soient intégrés dans leurs communautés d'origine'', explique Dr Sène.
Elle présidait, hier, une cérémonie de remise de dons de masques, de gel, de savon à la mairie de la commune de Diameguene Sicap-Mbao, en banlieue dakaroise, mais aussi des objets dont ont besoin 118 enfants handicapés. Cette action, selon elle, va se poursuivre à Tivaouane-Peulh, Rufisque, Guédiawaye, etc.
En outre, elle a confié avoir distribué des kits alimentaires dans 6 régions du pays, pour leur venir en aide, en cette période de lutte contre la Covid-19. Au total, 9 300 personnes qui étaient confinées ont été secourues. En sus de cela, sa structure a aussi eu à accompagner des personnes guéries de la pandémie.
De son côté, le maire Coumba Ndoffène Fall a soutenu qu'en cette période de pandémie, les aides de ce genre ne seront jamais assez, car sa commune compte plus de 250 000 âmes.