La mission du ministère de l’Environnement est de préserver toutes les ressources naturelles, à savoir les vies humaines de même que celles animales, a dit d’emblée le ministre de tutelle sur l’affaire des hippopotames de Gouloumbou qui défraie la chronique dans la partie Est du pays. Ces hippopotames ne s’attaquent à l’homme que quand ils sont poussés jusque dans leurs derniers retranchements, a-t-il précisé. Lors d’une visite de terrain, les techniciens du ministère ont vu des familles d’hippopotames qui étaient retranchées dans le fleuve. Ils sont le plus souvent soit en gestation ou ils ont mis bas. Naturellement, il y a des instincts de protection familiale qui les animent, ont déclaré les techniciens. L’urgence, c’est de renforcer la sensibilisation et l’information des populations qui doivent éviter de déranger la quiétude de ces espèces. Les dernières victimes de l’hippopotame sont malheureusement des populations maliennes avec qui les populations du Sénégal partagent l’espace fluvial. Le ministre Mor Ngom s’est incliné devant la mémoire des disparus. Pour autant, les autorités sénégalaises n’envisagent pas d’abattre ces hippopotames.