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Pape Maël Thiam, APR : « Nous n’avons pas besoin d’expertise pointue pour défendre le bilan du Président Macky Sall »
Publié le mercredi 12 aout 2020  |  Le Soleil
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© Autre presse par DR
Université républicaine de la COJER
Saly, le 5 décembre 2016 - Le chef de l`État Macky Sall a présidé l`Université républicaine de la Convergence des jeunesses républicaines de l`Alliance pour la République (Apr).
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Administrateur de l’Alliance pour la République (Apr), par ailleurs premier vice-président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), Pape Maël Thiam revient, dans cet entretien, sur sa formation politique, la mouvance présidentielle, les prochaines échéances électorales mais aussi sur les questions foncières. Pour lui, quand on s’occupe d’une organisation humaine, on doit avoir un style dynamique de gestion parce que rien n’est figé.

Vous êtes l’administrateur de l’Alliance pour la République (Apr) et vous avez récemment déclaré que « votre ambition dépasse 2024 », pouvez-vous expliciter vos propos ?

L’Alliance pour la République (Apr) est un parti créé dans le cadre du processus de démocratisation du Sénégal. Si l’on s’en tient aux motivations qui ont amené à sa création, c’était le refus d’une dévolution monarchique du pouvoir qui, d’ailleurs, avait poussé notre leader à rejeter tout ce qu’il avait comme avantages. À ce propos, j’aime parler de trois temps : le refus, le rejet et le projet. Ce projet-là a cristallisé une bonne partie de l’opinion. Toute cette dynamique a muté en une association qui s’appelle Apr et qui veut se positionner maintenant comme leader dans la lutte pour le redressement économique et social, l’approfondissement de notre démocratie, la bonne gouvernance. C’est le parti qui s’est positionné comme pionnier de la marche vers l’émergence, à la différence de tous les concepts qui l’ont précédé et qui sont axés autour de la lutte contre la pauvreté. Il est tout à fait compréhensible qu’après avoir conquis et remporté le pouvoir, mais aussi toutes les élections auxquelles il a participé, de nous projeter légitiment dans l’avenir et de nous octroyer le droit à l’espoir de garder le pouvoir encore très longtemps. C’est pour cela que je dis qu’il est tout à fait juste que l’Apr nourrisse l’ambition de garder le pouvoir le plus longtemps possible.

Avec ou sans le Président Macky Sall ?

Nous aurions souhaité que ce soit avec lui. Nous sommes fiers de lui et des résultats qu’il a eus. Le Président Macky Sall a fait renaître l’espoir. Il y a bien des secteurs avant lui qui avaient fini de faire rêver, mais aujourd’hui, le rêve est revenu. Regardez le secteur des infrastructures, celui de l’électrification rurale, les initiatives telles que les Bourses de sécurité familiale, la Couverture maladie universelle, la Carte d’égalité des chances et j’en passe. Le Président a suscité un rêve et notre souhait, c’est que ce rêve-là puisse se réaliser. Moi, je n’ai aucun complexe de dire que j’aurais souhaité que le Président Sall, encore une fois, puisse poursuivre tous les programmes mis en œuvre. Je préfère bien que ce soit lui que quelqu’un de l’opposition.

Dans l’exercice du pouvoir, vous êtes en compagnonnage avec plusieurs formations politiques dont le Parti socialiste (Ps), et son porte-parole a dit qu’ils auront un candidat en 2024. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

La lecture que j’en fais, c’est qu’en 2012 et en 2019 aussi, le Ps avait un candidat qui s’appelait Macky Sall. Le Ps est un parti allié. Il a son mode de fonctionnement, ses statuts et son règlement intérieur. Et il a le droit d’opérer les choix qui lui semblent les plus idoines le moment venu. Je n’en fais pas une lecture dramatique.

On n’a pas entendu le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) dont vous êtes le premier vice-président sur la question foncière. Pourquoi ?

Le Hcct a une vocation de se saisir ou d’être saisi par le Président de la République, d’appréhender une problématique et de prodiguer des conseils à l’autorité suprême dans le cadre d’un rapport annuel. Avant que ces problèmes ne surgissent, le Hcct avait posé la question du dialogue des territoires. Sur la question du foncier, nous avons estimé qu’à partir du moment où la Commission nationale de la réforme foncière était mise en place, elle a transmis ses rapports au Président de la République qui est en train de les analyser afin de prendre des mesures idoines. Donc, nous n’avons pas jugé nécessaire de nous impliquer dans cette question. Nous sommes une institution de la République, nous ne devons pas avoir une posture dans la rumeur, dans l’imprécision. Nous sommes en alerte sur ces questions et nous jouons notre rôle de facilitateur. C’est pourquoi nous sommes arrimés à la vision du Président de la République sur la question foncière.
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