Au Sénégal, le grand Magal fête le départ en exil du fondateur de l’influente confrérie mouride, Cheikh Amadou Bamba. Cette fête, la plus importante dans le mouridisme, aura lieu le 5 octobre prochain, et regroupe habituellement chaque année autour de 4 millions de disciples dans la ville sacrée de Touba. Alors que les rassemblements sont de nouveau interdits par l'État afin de lutter contre la propagation du coronavirus, la tenue de cette grande fête commence déjà à être au cœur du débat.
De notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier
Aux abords de la grande mosquée mouride de Dakar, Momar Ndiaye explique ne pas avoir peur de fêter le Magal à Touba, malgré le coronavirus. « Depuis ma naissance, je n’ai jamais vu un Magal annulé, on part à Touba pour faire nos prières et bénédictions, on va prier pour que le corona parte. Mais ça dépend du khalife et du gouvernement ».
« Plusieurs formats possibles… »
Plusieurs personnalités demandent pourtant à l’État de prendre des décisions fermes, quitte à annuler le pèlerinage, afin d’éviter la propagation du virus.... suite de l'article sur RFI