La région de Matam compte produire 600.000 plants d’arbres en 2020, dans le cadre de ses objectifs de reforestation.
Selon le chef du service régional des Eaux-et-forêts de Matam, le lieutenant-colonel Babacar Dièye Gaye, ces 600.000 plants seront produits dans 11 pépinières installées sur le territoire régional, contre 326.000 l’année dernière.
S’exprimant lors d’une cérémonie symbolique de reboisement, à l’occasion de la Journée nationale de l’arbre, il a indiqué que le doublement de la production de plants au niveau régional s’explique par l’appui apporté par l’Agence nationale de la reforestation et de la Grande muraille verte au service régional des Eaux-et-forêts.
Le lieutenant-colonel Babacar Dièye Gaye a lancé un appel aux collectivités territoriales de Matam, qui selon lui doivent faire plus d’efforts que les autres en matière de reboisement, la région se trouvant "à la porte du désert".
"L’objectif de cette journée nationale, c’est d’abord de lancer la campagne de reboisement 2020 qui va se poursuivre pendant l’hivernage, mais également sensibiliser les populations sur l’importance de l’arbre et la nécessité de préserver et de régénérer les massifs forestiers (…)’’, a déclaré l’adjoint au gouverneur de la région de Matam chargé des affaires administratives, Cheikh Ndoye.
Au regard de cet objectif, il dit avoir axé son intervention sur le baobab, arbre parrain de cette Journée nationale de reboisement et espèce "menacée par divers phénomènes".
M. Ndoye a cité l’érosion, les changements climatiques, mais aussi l’extension des surfaces agricoles et des habitations, entre autres facteurs qui font que selon lui la région naturelle du Fouta doit "mettre l’accent sur le reboisement", son couvert végétal n’étant "pas ce qu’il doit être".