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Vives réactions après l’attaque du bureau du journal Les Echos
Publié le vendredi 7 aout 2020  |  alwihdainfo.com
Attaque
© aDakar.com par DR
Attaque du bureau du journal Les Echos
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Le bureau du journal Les Echos à Dakar a été attaqué et vandalisé par des éléments du mouvement Moustarchidine Wal Moustarchidati, le lundi 3 août à la suite de l’information du journal selon laquelle Serigne Moustapha Sy a été testé positif au coronavirus.

« Le mouvement Moustarchidine wal Moustarchidati est sorti du giron de la confrérie tidiane. C'est un mouvement qui a pris naissance dans la cour du khalife général Seydi Aboubacar Sy, dans les années 70 ».

La Fédération Internationale des Journalistes se joint à son affilié, le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication (SYNPICS) pour condamner cet acte de barbarie et d’attaque contre la liberté d’expression et la liberté des médias.

Selon un communiqué de presse publié par SYNPICS, «au moins 7 ordinateurs Machintos et un téléviseur ont été endommagés et le bureau a été vandalisé ».

Le BEN du SYNPICS marque toute son indignation et condamne sans réserve cet acte inqualifiable, qui dans une République ne saurait rester impuni. « Le « SYNPICS qui est attaché aux principes de la liberté d’expression condamne avec vigueur ces actes barbares. Si cette attaque avait pour but d’intimider les femmes et hommes de médias, c’est peine perdue. Les journalistes qui ont fait face à des situations beaucoup plus graves continueront à exercer leur mission d’informer ».

Le secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a déclaré que l'attaque et la vandalisation du bureau du journal Les Echos est une attaque délibérée contre la liberté des médias et la liberté d'expression. « De telles attaques lâches ne sont rien d'autre que des signes d'intimidation et de harcèlement qui visent à vexer la presse par ceux qui se sentent lésés par les reportages des médias. Ceux qui sont lésés par les reportages des médias doivent chercher réparation par les bons canaux et non par des actes de terrorisme ».

La FIJ se joint à son affilié SYNPICS pour appeler le gouvernement sénégalais à arrêter et à poursuivre les responsables de cette attaque.
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