Les locaux du quotidien ont été vandalisés par des partisans d’un chef religieux et dirigeant de parti politique, qui reprochaient à sa rédaction d'avoir affirmé que ce dernier avait été testé positif au coronavirus. Des actes violents dénoncés par plusieurs organisations internationales, ainsi que par les organisations de presse sénégalaises qui réclament des sanctions.
Avec notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier
Des ordinateurs aux écrans brisés, une télévisions face contre terre, la petite salle de rédaction du journal Les Échos porte encore les traces des actes de vandalisme de la veille. Son rédacteur en chef, Mbaye Thiandoum, raconte : « L’attaque a eu lieu après 13 heures. J’ai constaté les dégâts, six ordinateurs ont été cassés, plus la télévision à écran plat. Dans mon bureau, où se trouve également le monteur du journal, nos deux machines ont été cassées. Quand ils sont arrivés, ils se sont présentés comme des talibés de Serigne Moustapha Sy, qui est un guide religieux. »... suite de l'article sur RFI