Au sénégal, quelques-uns des 3 250 malades du Covid-19 ont pu célébrer la Tabaski ce vendredi 31 juillet. Au Centre de traitement des épidémies de l’hôpital de Fann à Dakar, les docteurs et infirmiers de garde ont tenu à faire entrer quelques-unes des traditions. Au menu notamment : des grillades pour les 18 patients du service qui ont pu célébrer la fête du mouton, malgré la quarantaine.
Avec notre correspondante à Dakar, Manon Laplace
Habillage de protection des pieds à la tête pour Sekou Aïdara avant d’entrer dans la zone rouge, comme les soignants appellent l’aile qui abrite les malades. L’infirmier fait partie des rares musulmans du service qui ne pas la Tabaski avec leurs proches cette année
« Je suis venu aujourd’hui m’occuper de mes malades, comme j’en ai l’habitude de le faire. Donc après le travail, on aura le temps de faire la fête. La plupart étaient choqués de me voir et pensaient que j’allais passer la fête en famille. Ils se posaient des questions. Je voulais réellement être avec la famille pour la fête mais comme on le dit souvent : le travail prime sur tout. »... suite de l'article sur RFI