Les fidèles musulmans d'Afrique se préparent à fêter l'Aïd el-Kébir, Aïd el-Adha ou la Tabaski. Mais cette année, la pandémie de coronavirus rend difficile les prépératifs pour l'une des fêtes les plus importantes de l'islam.
Les fidèles burkinabè peinent à se procurer du bétail
Au Burkina Faso, cette année la célébration de l’Aïd el-Kébir se déroule dans un contexte très difficile pour les populations. Avec l’insécurité au Sahel, le prix des moutons a flambé. Les populations ont abandonné plusieurs villages. A cela s'ajoute la pandémie du coronavirus, qui a considérablement fait baisser le pouvoir d’achat des populations. Acquérir un mouton aujourd’hui au marché de bétail de « Ouaga Inter » devient un exercice difficile pour les fidèles musulmans.
L’année dernière était meilleure que cette année. On a aussi été touché par la crise de coronavirus. Nous on s’est dit que vue la situation, peut-être qu’on allait essayer de baisser les prix. Donc par rapport à l’année dernière, cette année est pire.... suite de l'article sur RFI