Une enquête sur les conditions de vie des ménages au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) indique que l’incidence de la pauvreté varie selon les cas, de 32,6% au Sénégal, "pays où elle serait la moins élevée", à 75,5% au Niger.
L’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) a été menée dans le cadre du Programme d’harmonisation et de modernisation des enquêtes sur les conditions de vie des ménages (PHMECV) exécuté avec l’appui de la Banque mondiale.
A travers elle, l’institution de Bretton Woods "accompagne ainsi la Commission de l’UEMOA pour améliorer la disponibilité, la qualité et la comparabilité des indicateurs de suivi de la pauvreté et des conditions de vie des ménages dans les Etats membres".
Le PHMECV consiste notamment à réaliser une série de deux enquêtes dénommées "Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM)".
Il ressort de l’EHCVM qu’"au moins un tiers des individus serait en situation de pauvreté au Sénégal, le pays où elle serait la moins élevée".
Des indicateurs de pauvreté monétaire ont également été calculés en construisant un seuil de pauvreté national pour chaque pays, afin de permettre l’évaluation des politiques publiques dans les pays.
A titre d’exemple, la dépense moyenne annuelle nominale par tête en francs CFA est de 527 800 francs CFA au Sénégal, correspondant à un seuil international de pauvreté en 2018 ($3,2 PPA 2011) de 298 448 de francs CFA.
Pour le Niger, les chiffres sont respectivement de 259 009 et 290 992 francs CFA.