Diama-Hallar (Saint-Louis) - Chérif Mouhamdoul Mamoune Haidara, petit-fils de Cheikhna Cheikh Saad Bouh, invite à un retour aux préceptes de l’islam et à la prière, pour espérer en finir avec la crise sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19.
"Toutes les maladies ont leur remède dont seul Dieu garde le secret, mais en l’implorant, l’on peut trouver une guérison ou alors l’on peut être épargné par la pandémie", a-t-il indiqué.
Le guide spirituel de l’association Sadikhina s’exprimait dimanche à Saint-Louis, à l’issue d’une cérémonie de recueillement sur la tombe de Hijja Haidara, unique fille de Cheikhna Cheikh Saad Bouh, qui repose sur l’ile de Ndioffène, dans la commune Diama.
Ce pèlerinage, à laquelle participaient des fidèles Sadikhina venus de Dakar et de différentes régions du Sénégal, a également consisté en une opération de nettoiement de la tombe de la vénérée fille de Cheikhna Cheikh Saad Bouh. Un récital de Coran a aussi été organisé sur place.
Cherif Mamoune Haidara s’est réjoui de cette action de l’association Sadikhina wa Sadikhate, "une œuvre grandiose de restauration de la tombe de Hijja Haidara" et un geste "de haute portée islamique".
Le Sénégal, a dit le guide religieux, "a la chance" d’abriter sur son sol, les tombes de trois fils de Cheikhna Cheikh Saad Bouh, à savoir Chérif Cheikh Hadramé, enterré à Guéoul (région de Louga) en 1906, son frère cadet Cheikh Makhfou Haidara, qui repose dans la même ville, ainsi que leur sœur Hijja Haidara, dont l’ile de Ndioffène est la dernière demeure.
Il a rappelé que le 12 juillet, date coïncidant avec la disparition de Cheikhna Cheikkh Saad Bouh, en 1917 à Nimzat, en Mauritanie, est l’occasion pour les fidèles d’effectuer une ziarra (visite) en ce dernier lieu pour formuler des prières pour le repos de l’âme de Hijja Haidara et de "tous les morts au Sénégal, en Afrique et dans le monde".
Après la grande ziarra de Diama Hallar, cet événement sera perpétué tous les ans, afin de formuler des prières pour le Sénégal et le monde, a-t-il annoncé, avant de rappelé le sens du séjour du musulman sur terre, c’est-à-dire "avoir la grâce de Dieu".