Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré mercredi que le monde ne devait pas avoir à choisir entre la santé et les emplois, appelant les représentants des gouvernements, des travailleurs et des employeurs à apporter des réponses à la crise créée par la pandémie.
"Le monde du travail est le monde des personnes, de la dignité, des opportunités, de l'espoir. La pandémie de COVID-19 a bouleversé ce monde. Tous les travailleurs, toutes les entreprises et tous les coins du globe ont été touchés", a affirmé M. Guterres dans une allocution vidéo au sommet mondial sur le COVID-19 et le monde du travail, organisé en visioconférence par l'Organisation internationale du travail (OIT) basée à Genève.
"Mais soyons clairs : ce n'est pas un choix entre la santé ou l'emploi et l'économie. Ils sont liés. Nous gagnerons sur tous les fronts ou échouerons sur tous les fronts", a-t-il souligné.
"Les pays développés ont accru leur soutien à leur propre pays, mais nous promouvons des mécanismes de solidarité pour garantir que le monde en développement en bénéficiera également pleinement", a insisté le chef de l'ONU, soulignant que toutes les initiatives pour remettre sur pied le monde du travail devraient être ancrées dans l'unité et la solidarité.
Le sommet de trois jours qui se tiennent du 7 au 9 juillet examine comment mieux reconstruire le monde lors de la reprise économique qui suivra la pandémie de COVID-19.
Selon les dernières estimations de l'OIT, les fermetures de lieux de travail qui se sont multipliées de par le monde en raison du COVID-19 ont entraîné une réduction du nombre d'heures travaillées de 10,7% dans le monde au deuxième trimestre de 2020 qui représente 305 millions d'emplois perdus.