Au Sénégal, l’économie du pays est frappée de plein fouet par la pandémie de coronavirus et le président Macky Sall a prévenu que le taux de croissance risquait « de tomber de 6,8% à 1,1%, voire moins ». Face à cette crise inédite, le chef de l’État est en première ligne, sans Premier ministre, puisque la fonction a été supprimée l’an dernier après sa réélection. Dans ce contexte, le débat sur l’utilité de ce poste refait surface.
En supprimant, à la surprise générale, le poste de Premier ministre l’an dernier, l’objectif affiché du président Macky Sall était de gagner en efficacité. Mais aujourd’hui, c’est le contraire, estime Théodore Chérif Monteil, député Union Citoyenne Bunt Bi, membre de la majorité : « Si on prend l’exemple de la gestion de la pandémie, quand il a fallu réajuster comme il n’y a pas de coordination, le ministère de la Santé prend ses décisions, le ministère du Développement social prend ses décisions etc... et c’est comme si on a une charrue avec des ânes qui tirent chacun de leur côté. »... suite de l'article sur RFI