Face à des prisons surpeuplées, les autorités sénégalaises font le pari du bracelet électronique comme alternative aux peines d’emprisonnement. Mais le coût prévu pour sa mise en œuvre, qui interviendra à la fin de l’année, n’enchante pas tout le monde, notamment ceux qui brandissent les urgences de la justice et ses nombreux problèmes.
Le port du bracelet électronique va devenir une réalité «dans les six prochains mois» au Sénégal. Ce 29 juin, l’Assemblée nationale a voté le projet de loi introduisant ce dispositif technique comme nouveau mode d’aménagement des peines de prison ou de détention.
Selon Me Malick Sall, ministre de la Justice, le bracelet électronique vise à désengorger des prisons sénégalaises surpeuplées en se substituant partiellement à certaines peines privatives de liberté, tout en facilitant «la réinsertion sociale des condamnés». Les dernières statistiques publiées par la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) en octobre 2019 font état de 11.548 détenus dans les 37 établissements pénitentiaires du pays conçus pour n’accueillir que 4.224 personnes.... suite de l'article sur Autre presse