Le directeur général adjoint de Sédima Abattoir, Moustapha Diop s’est exprimé sur le litige foncier, opposant son entreprise aux populations de Ndengler.
Le directeur général adjoint de Sédima Abattoir, Moustapha Diop s’est exprimé sur le litige foncier, opposant son entreprise aux populations de Ndengler. Il a révélé contre toute attente que les terres litigieuses ne sont pas de Ndengler, mais plutôt de Djilakh.
« Ces terres, dont nous détenons des papiers légaux, se trouvent à Djilakh. Donc s’ils disent que la Sédima a pris des terres de Ndengler, ce n’est pas avéré », a-t-il indiqué. Moustapha Diop, qui était l’invité de Rfm matin, a expliqué comment le terrain a été acquis : « Tout a été légal. Nous avons exprimé un besoin. Le conseil rural de Sindia d’alors nous l’avait accordé avec des papiers reconnus. Puis, deux années après, nous avons fait une demande de bail. On l’a obtenu. En 2019, nous avons fait une demande de titre foncier qui a abouti. Nous sommes passés par des voies légales ».
Face à la clameur nationale éveillée par cette affaire, Moustapha Diop se veut direct. « Ce que la Sédima est prête à faire, c’est que ceux qui revendiquent ce terrain, partout où leur maire leur allouera un terrain, où qu’il soit, nous sommes prêts à faire les terrassements, leur assurer l’aménagement afin qu’ils puissent l’exploiter. Mais il est inconcevable qu’on veuille réclamer une terre qui ne vous appartient pas », tonne-t-il.
En attendant, Moustapha Diop informe que la Sédima a dépensé plus de 500 millions Fcfa entre la régularisation du terrain et les installations qui y ont été réalisées, dans le cadre de la mise en oeuvre d’un projet horticole.